Initiation au plaisir (1)
Datte: 20/10/2019,
Catégories:
Lesbienne
... sentir fragile, offerte sans retenue, livrée à mes caprices les plus fous. Il était facile de suivre la progression de son plaisir à travers la pression sur mon poignet. Cindy savoura l’instant, retardant l’échéance fatale par une respiration haletante. Enfin les contractions comprimèrent mes doigts, dénonçant un orgasme expulsé dans un feulement rauque. Je contemplai, le terme n’était pas trop fort, les jambes joliment dessinées, les cuisses galbées à souhait. Cindy dans l’encadrement de la porte tourna sur elle-même, m’offrant un instant le spectacle mémorable de sa croupe ronde sous la cambrure des reins. Mon regard accrocha le renflement du pubis couvert d’une soyeuse toison claire, remonta le ventre légèrement bombé jusqu’au nombril profond, évasé comme il se devait chez une nana pulpeuse. La poitrine défia encore mon entendement par sa splendeur, des seins larges, deux grosses larmes collées l’une à l’autre. – Tu me préviens quand tu as fini de te rincer l’œil. Allongée en appui sur les coudes, je la laissai venir à moi ou la pauvre allait souffrir d’une crampe à force de soulever la bouteille. – Ça doit être frais maintenant. Cindy vérifia mes dires d’une lampée, elle avait oublié les coupes, volontairement ? Sans aucun doute. – Parfait ! Goutte. Le gorgée au goulot m’arracha une grimace qui se transforma en rire. On se refila la bouteille à tour de rôle. Pas besoin de parler, de dénaturer l’intensité de ce qui venait de nous réunir par des paroles déplacées, ...
... d’inventer une justification morale à la débauche charnelle, les regards suffisaient à entretenir la fantasmagorie. Je ne rentrerai pas à la résidence cette nuit. Pour y faire quoi ? L’écriture pouvait attendre. Damien ? Il était déjà exclus de ma vie. – Tu rêves ou tu bois ? Tirée de mes pensées par la voix complice, je tendis la main vers la bouteille. Deux heures du matin, l’envie de dormir évaporée, le lit transformé en champ de bataille, on s’éclatait à en perdre haleine comme des gamines. Chacune retournait l’autre, essayant de prendre le dessus dans un corps-à-corps non dénué de sous-entendus, chatouillant à l’occasion ou mordillant l’adversaire. Alors que je venais de prendre le dessus sans trop d’efforts, mon regard accrocha instinctivement la poitrine qui me rendait folle. Incapable de raisonner, je fis rouler un téton sous ma langue. Le rire de Cindy se transforma en soupir. J’embrassai l’autre de la même manière, heureuse de le sentir grossir dans ma bouche. Profitant d’un ramollissement éphémère, ma complice me retourna pour se retrouver en position dominante. Le regard langoureux, elle me gratifia d’un sourire coquin. Le chahut d’adolescentes se transformait non sans intention préalable en jeu pour adultes, les rires s’évaporèrent. Cindy caressa mes seins avec franchise, en maîtresse avertie, puis les embrassa. Sa bouche sur ma peau provoqua la réaction attendue, mes tétons se développèrent. Elle les aspira tour à tour en jouant de la langue sur les aréoles. J’étais aux ...