La Muse (18)
Datte: 24/10/2019,
Catégories:
Hétéro
Juin 2006 Je vois que mon journal n’a plus de date depuis quelque temps : seulement le mois et l’année. En fait, écrire au jour le jour m’avait vite saoulé, pour employer l’expression du moment. « Aujourd’hui il fait chaud ; j’ai décidé d’aller me promener un peu au hasard. » En réalité, je voulais jouer les aguicheuses et me faire toucher, voire plus, par un inconnu. Pour ce faire, j’avais revêtu une robe tulipe, courte avec un décolleté plongeant sur ma poitrine qui, à dix-neuf ans passés, n’avait pas encore sa taille définitive. J’étais fière de mes seins ; j’arrivais à un beau 85 C. Ils tenaient tout seul, et je ne portais plus de soutifs. En robe sans rien dessous, ballerines et lunettes de soleil, me voilà partie à l’aventure dans Lyon. Je savais qu’à contre-jour, un bon observateur pouvait tout voir par transparence. Je reconnais que parfois je me transformais en une allumeuse déterminée, mais cela me plaisait énormément et me faisait le plus grand bien. Je marchais dans la rue d’un pas vif et décidé pour augmenter le balancement du bas de ma robe qui devait normalement remonter suffisamment haut pour laisser entrevoir la naissance de mes fesses ; je savais que cela fonctionnait. Depuis un moment, je m’étais aperçu qu’un homme me suivait, alors je décidai de le tester pour savoir s’il me suivait pour mes fesses ou s’il allait tout simplement quelque part. J’approchais des bords de la Saône, là où il y a toujours un peu de vent. Passé l’angle de la rue, le coup de vent ...
... coquin était là à m’attendre. Il leva sournoisement ma robe beaucoup plus haut que je l’espérais, un peu comme Marylin Monroe au-dessus de la bouche de métro à Paris. Sur ce coup-là, il était évident que tout le monde autour de moi venait de voir mes fesses et ma minette soigneusement épilée. Je fis ma mine confuse et redescendis ma robe le plus gauchement possible ; mon suiveur détourna la tête lorsqu’il croisa mon regard. Un bus arrivait. Je pressai le pas pour l’attraper. Il ralentit et ouvrit ses portes ; je m’engouffrai dedans, suivie à un client près par mon suiveur. Je me plaçai sur la plate forme centrale debout, accrochée à une barre verticale ; mon suiveur me rejoignit et plaça une main sous la mienne. Cette ligne montait à Notre-Dame de Fourvière ; la route extrêmement sinueuse était propice aux contacts corporels, le bus était plein. Dans les virages, nos corps se heurtaient. Innocemment, je collai mes miches sous le nez de ma proie. Il semblait gêné, mais pour moi il était excité et j’étais certaine qu’il bandait. De ma main libre, tout en regardant ailleurs, je touchai l’objet de mon désir et constatai avec satisfaction qu’il bandait réellement. Pour l’exciter encore plus, je fis descendre ma main tenant la barre verticale pour entrer en contact avec la sienne. Il me jeta un regard surpris et interrogateur ; je lui répondis d’un clin d’œil et d’un sourire coquin. La descente de sa main se termina sur mon pubis, et la mienne sur son paquet. L’entreprenant suiveur ...