1. La Muse (18)


    Datte: 24/10/2019, Catégories: Hétéro

    ... pot de vin – je dis lui dit : — Caro, tu l’as mis ? — Quoi ? — Le string, pardi ! — Oui, comme tu me l’as demandé, Jennifer. — Quand je t’appelle « Caro », appelle-moi « Jen ». Donc le string… enlève-le, maintenant. — Là ? — Oui, là, maintenant. Malgré la faible lumière, je la vis rougir et regarder tout autour d’elle. — Si tu veux devenir ma muse, tu dois le faire. Allez, bois un peu de vin : cela te donnera du courage. Elle but un peu et fébrilement passa ses mains sous la table ; je la vis se tortiller doucement. Je trouvais cette situation à la fois amusante, mais surtout très érotique. Au bout de je ne sais combien de tortillages de hanches et de contorsions, elle me déclara sur un ton de victorieuse guerrière : — Ça y est ! — Mets-le sur la table, et quand le serveur va revenir, tu vas lui demander s’il a une copine. Si c’est le cas, tu lui donneras ton string en lui disant de l’offrir à sa copine. — Tu es folle, je ne peux pas faire ça ! — À toi de voir… Toujours aussi rouge, elle posa la culotte roulée en boule sur la table. Elle regardait partout pour voir si quelqu’un avait vu quelque chose ; j’avoue qu’à sa place, j’en aurais fait autant. Le serveur arriva avec nos assiettes. — Mesdemoiselles, vos salades. — Monsieur, s’il vous plaît… — Oui, vous désirez ? — Euh… non… je voulais savoir… — Oui ? — Si vous avez une copine. — Ah ! Si c’est pour me draguer, c’est loupé. — Non, c’est pour vous donner ça pour elle, lui dit-elle en mettant le string dans la main du ...
    ... serveur. qxaqjjey Il regarda l’objet avec stupeur et repartit avec un large sourire et un merci un peu coquin. — Alors, Caro ? — J’ai eu les jetons… C’est bon, là ? — Nooon. Mange un peu, et tu vas enlever ton soutif. Elle haussa les épaules et leva les yeux au ciel avec un rictus signifiant « N’importe quoi… » — C’est impossible à faire ! — Si, si ; je l’ai déjà fait. Je t’assure. Je faisais là une belle menteuse. — Bon… et après je le donne au serveur, je suppose ? — Tu supposes bien. Entre deux bouchées, elle s’appliqua à défaire l’agrafe du soutif, puis arriva à faire passer une, puis deux bretelles par les manches du chemisier. À chaque geste, elle scrutait la salle. À un moment, elle s’arrêta net : une table plus loin, une jeune femme avait repéré son manège et lui souriait. Elle lui envoya un hochement de tête qui lui demandait de continuer. Elle réussit à sortir le soutien-gorge par dessous son chemisier et le posa sur la table, bien plié entre nos verres. Nous avions terminé notre plat ; le serveur revint avec un beau sourire complice. — Terminé, Mesdemoiselles ? — Oui, c’était parfait, lui répondis-je. — Et vous, Mademoiselle ? — Euh… moi ? Très bien. Ah, j’ai encore ça pour votre copine. — Merci. Vous êtes deux sacrées coquines toutes les deux ! Mais vous venez de me donner une belle idée, merci. Un dessert ? C’est pour moi. — D’accord. — Je vais vous chercher la carte. Je pris les mains de Caro ; elle transpirait. — Alors, ma chérie, tu as aimé ? Tu mouilles, au moins ? ...