1. Ouarda et la sensuelle lutte des classes


    Datte: 27/10/2019, Catégories: fh, hplusag, extracon, Collègues / Travail hotel, photofilm, Oral pénétratio, yeuxbandés, vengeance,

    ... service, Si Omar.— Je passe vous prendre. Vous habitez où ?— Vous pouvez me prendre au carrefour d’Ettadhamen.— J’y serai dans une demi-heure.— Oui, dans une demi-heure. En quittant la maison, sa maman, qu’elle croyait endormie, lui dit : — Tu vas où à cette heure, Ouarda ?— Je dois allez remplacer Moufida : elle vient de s’évanouir dans la boutique.— Elle doit être enceinte, la pauvre !— Oui, c’est ça, maman, j’ai oublié de te le dire.— Fais attention à toi-même, ma fille, et trouve-toi un mari. J’aimerais aussi te voir enceinte.— Merci, maman, bonne nuit. Elle reconnaît la Mercedes aux grandes jantes nickelées de Si Omar garée au niveau du carrefour. Elle ouvre la portière et monte. Elle avait remis son chemiser et sa jupe du matin. C’était ses meilleurs vêtements. — Merci d’avoir accepté, lui dit Omar.— Oh, pas de quoi, Si Omar : je serai toujours à votre service. Omar retient sa respiration et démarre le moteur. D’Ettadhamen, il roule vers le lac, en évitant de passer devant les barrages des patrouilles mobiles. Mais arrivé au lac, il continue tout droit vers La Marsa, prend à gauche pour aller à Gammarth. Se rendant compte de la manœuvre, Ouarda fait mine de ne pas comprendre. — Si Omar, fait-elle avec un air innocent, on vient de dépasser le bureau.— Oui, Ouarda, on va à Gammarth. Je… je dois voir des clients à un grand hôtel de Gammarth, tu viens m’accompagner.— Et qu’est-ce que je dois faire ?— Tu n’auras rien à faire… Tu m’accompagnes, c’est tout. Je te présenterai ...
    ... comme mon assistante personnelle. Tu ne dis rien, tu fais juste comme si tu comprenais tout ; mais ne t’inquiète pas, il n’y a rien à comprendre. Ouarda sourit du bout des lèvres et se laisse aller. — Très bien, Si Omar, je ferai le nécessaire. L’hôtelLe Résidence est l’hôtel le plus étoilé de tout le pays ; c’est là que sont accueillis les missions officielles, les grands hommes d’affaires, et parfois même les présidents étrangers. En se présentant à l’accueil, Omar reconnaît le directeur de la réception, Si Mansour. Il le prend en aparté et lui demande discrètement deux chambres mitoyennes. Il lui montre aussi Ouarda qui était restée un peu en retrait, et lui donne pour consigne de la faire monter dans la deuxième chambre un peu après lui. Si Mansour a l’habitude de ce genre de situation : les hommes importants comme Si Omar sont très connus et ne doivent pas être soupçonnés d’adultère qui est, de surcroît, interdit et passible d’emprisonnement. Une fois installés tous les deux dans leur chambre, Omar appelle Ouarda. — Bien installée ?— J’ai rien compris, Si Omar. Qu’est-ce que je dois faire ?— J’attends les visiteurs ; tu peux venir boire un verre si tu veux.— Tout de suite. Omar lui ouvre sa porte, la laisse entrer et referme la porte aussitôt. — Ils ne sont pas encore arrivés… Bon, Ouarda, apparemment ils ne vont pas venir, ils viennent de m’appeler…— Ichhhhh, lui fait Ouarda en avançant dans la chambre. Elle pose son sac à main légèrement entrouvert sur la commode, à ...
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