1. Ouarda et la sensuelle lutte des classes


    Datte: 27/10/2019, Catégories: fh, hplusag, extracon, Collègues / Travail hotel, photofilm, Oral pénétratio, yeuxbandés, vengeance,

    ... sans la moindre retenue. Elles paraissaient heureuses, insouciantes, détachées. Elles pourraient voir périr le genre humain sans ciller d’une paupière. Pour ne pas déranger leur intime réunion, il gagne directement sa chambre. Elles ne se rendent même pas compte de son passage à deux mètres de distance. Il est vrai que le tapis de laine, tout neuf, qui couvre le salon était silencieux. Il se change, met un costume sport, se parfume et attend Khadija, allongé sur le lit. Une demi-heure après, Khadija le rejoint, constate avec indifférence son existence. Il se lève pour l’accueillir mais elle se faufile rapidement dans le dressing et se met devant la glace pour arranger son maquillage. Il se rapproche d’elle et l’enlace par derrière. — Arrête, lui fait-elle, tu vas bousiller ma robe.— Je t’invite à dîner ce soir, chérie. Elle le regarde dans la glace avec soupçon. — Trop tard, lui fait-elle sèchement, je sors avec mes amies ; elles m’attendent en bas.— Tu peux t’excuser, j’ai vraiment besoin de toi ce soir !— Ah, besoin de moi ? Moi qui ne vaut rien, monsieur le PDG !— Arrête, Khadija, pourquoi tu dis ça ?— Parce que tu le penses ! Je sais que tu le penses.— Tu te fais des histoires dans la tête ; je ne le pense vraiment pas. T’es la mère de mes enfants…— Voilà que tu le dis, je suis la mère de tes enfants ! C’est ça ! Je suis la vache porteuse, oui, je suis la minable qui a accepté de porter tes enfants, c’est ce que tu penses de moi. Se rendant compte de sa maladresse, Omar ...
    ... tente de réagir. — Je t’aime, Khadija, tu sais bien que je t’aime ; je t’ai toujours aimée. Donne-moi une chance ce soir. Ce soir, je veux qu’on se rappelle nos années de fac ; la première fois qu’on s’était vu ensemble, tu te rappelles, c’était à la cafète, et tu portais ce jean avec des trous aux genoux. C’était le début de cette mode et tu étais la première à le faire, et tous les garçons te regardaient. Je me suis rapproché de toi et tu m’as souri, tu te rappelles ? Ce premier sourire, je l’ai encore en moi. Je l’ai mis dans un coffret en or et en diamants et je le sors chaque fois que je pense à toi, Khadija…— Trop tard, ce soir ; fallait me le dire avant ! lui assène-t-elle sans être le moins du monde attendrie. Elle arrache son sac et sort de la chambre en le laissant debout. Il retourne au lit et s’allonge pendant une demi-heure. Il ne sait plus ce qu’il faut penser ; ses émotions sont tellement confuses qu’il décide de s’en extraire, de ne plus penser à sa femme, de ne plus penser à rien. C’est parmi ses points forts, pouvoir faire rapidement le vide dans sa tête. Puis il a une étrange idée. Une illumination. Il sort son téléphone et appelle Ouarda. Il était un peu plus de vingt heures. — C’est qui ? demande Ouarda qui n’a pas reconnu le numéro.— Omar, Omar Jabeur !— Oh, Si Omar, comment connaissez-vous mon numéro ?— Votre CV, vous vous rappelez.— Oh oui, je suis bête…— Je reviens au bureau ; j’ai un travail urgent à faire. J’ai besoin de toi pour m’aider.— À votre ...
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