1. Ouarda et la sensuelle lutte des classes


    Datte: 27/10/2019, Catégories: fh, hplusag, extracon, Collègues / Travail hotel, photofilm, Oral pénétratio, yeuxbandés, vengeance,

    ... sait ce qu’il lui reste à faire. Elle soulève d’un doigt le chemisier laissé de côté, le roule sur lui-même et en fait un bandeau qu’elle dépose sur les yeux d’Omar. Fermant les yeux, Omar s’abandonne. Il sent Ouarda se pencher sur lui et prendre son sexe dans sa bouche. Des ondes de plaisir lui traversent le corps pendant qu’Ouarda suce et cajole son arbre turgescent. Puis il sent sa bite glisser hors de la cavité buccale et Ouarda venir au niveau de sa taille se placer sur son pénis. Elle le prend de ses deux mains et s’ajuste sur lui en plongeant profondément. Omar se croit voyager dans un monde céleste de volupté. Il aurait tant aimé faire durer ce délectable voyage, mais la chaleur autour de son érection l’amène rapidement à l’orgasme. Ouarda s’écroule sur son torse, lui avale la bouche. Elle laisse Omar allongé sur le lit et va inspecter la caméra dans son sac. Constatant que l’enregistrement est bon, elle arrête la caméra et prend une autre cigarette. Pendant ce temps, Omar savoure son récent souvenir et tente d’échapper aux remous qui l’assaillent de partout. Il veut croire que c’était sa femme, Khadija, qu’il vient de baiser et qu’Ouarda n’était qu’un substitut. ---oooOOOooo--- Six mois après, fin mars. Il fait beau aussi, légèrement plus frais. Une Mercedes s’arrête au bout de la rue du Lac Montana, à quelques mètres du quai ensoleillé et fleuri du lac de Tunis. Les deux portières avant s’ouvrent, deux hommes descendent. Le premier en costume gris, chemise ...
    ... Lacoste bleu ciel, sans cravate. Le deuxième a presque la même taille, en costume noir, chemise gris-charbon et sans cravate. Les deux hommes sont au milieu de la quarantaine, les cheveux gris, et ils font plus que leur âge. De loin, même ceux qui les connaissent bien les confondent. Dès qu’ils mettent les pieds à l’intérieur du café Chiche Khan, le patron braille : — Chichas pour Si Omar Jabeur et Si Omar Mattou, vite, Ahmed. Omar Jabeur et Omar Mattou ont pris l’habitude de venir ensemble au Chiche Khan tous les mercredis après-midi siroter une chicha et bavarder tranquillement au bord du lac de Tunis. Rares sont les mercredis où ils manquent à cette habitude devenue rituelle depuis plus de vingt ans. Les chichas arrivent, accompagnées des thés à la menthe et aux pignons. Omar et Omar se mettent à pomper, et au bout de quelques minutes la fumée fait un nuage au-dessus de leur tête. Pas de grand sujet de discussion ce jour-ci ! À peine un doucereux papotage et quelques échanges de poésie classique. — Honneur à Abou Firas aujourd’hui ; cite-moi ce que tu en connais, fait Omar Jabeur à Omar Mattou.— Voilà : « Tu retiens tes larmes, tu es impassible… L’amour n’aurait-il sur toi aucune prise ? » dit Omar Mattou.— « Oui, je suis inquiet et angoissé… Mais, comme moi, ne diffuse pas son secret ! » réplique Omar Jabeur. Une jeune fille arrive à leur table ; elle boîte légèrement d’un pied. Elle a de grosses lunettes noires. Une épaisse couche de fond de teint sur sa peau laisse croire ...