1. Le contrat


    Datte: 08/11/2019, Catégories: fh, fplusag, poilu(e)s, Collègues / Travail fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, ffontaine, Oral fdanus, hdanus, confession, occasion, extraconj,

    ... avec la proximité de son joli minois, je pouvais en distinguer de près tous les détails. Ses grands yeux maquillés de noir, au coin desquels quelques ridules de la quarantaine apparaissaient, sa joue veloutée, sa bouche avec cette lèvre supérieure gourmande sous un fin duvet clair. J’avais l’impression par moment qu’il m’aurait suffi de m’avancer un peu pour l’embrasser… Le soir à l’hôtel, j’avais à travailler pour préparer la journée du lendemain, mais mon esprit avait du mal à se fixer sur les tableaux abscons et les colonnes de chiffres. Il s’évadait en permanence vers les charmes de la belle comptable et les rêves de mon imagination débridée. Oui, cet après-midi, pourquoi n’y aurait-il pas eu un instant où nos visages auraient été si proches que n’y tenant plus, lui saisissant la nuque j’aurais plaqué ma bouche à la sienne ? Surprise et crispée un instant, elle se serait ensuite laissée faire avec docilité, entrouvrant ses lèvres pour laisser passer ma langue, et la laisser folâtrer avec la sienne, et puis… dring… dring… le téléphone de l’hôtel sonnait, me ramenant sur terre. Et quand j’avais décroché, le rêve de la belle brune s’était évaporé, « Allô, bonsoir Monsieur, ne quittez pas, je vous passe votre épouse… » et j’avais ma blonde au bout du fil. Au bout de trois jours, j’avais découvert le pot aux roses. Il y avait dans les fichiers clients qu’elle gérait un certain nombre de factures annulées par des avoirs, donc n’ayant donné lieu à aucun encaissement. Un peu ...
    ... trop, en regard des statistiques normales… Mon cher Watson, nous étions là dans des eaux bien troubles. J’avais mené mon enquête auprès des banques des clients ayant des factures ainsi annulées. En réalité, des chèques avaient bien été débités. Les factures avaient donc été payées, mais à un tiers, pas à la société cliente de mon audit. Mais alors, à qui ? Et là, Watson, j’avais compris le truc, très astucieux, vraiment. Mon client était la Société de Conseil et d’Assistance Multimédia. La Scam. Bien joué, la belle Madame Dubois, née Scampio ! Il lui avait suffi d’ouvrir un compte bancaire à son nom de jeune fille, et de rajouter « pio » à l’ordre des chèques, si le signataire n’avait pas pris la précaution de biffer après Scam le reste de la ligne. Elle s’était peut-être inspirée d’un exemple resté célèbre dans les annales de l’arnaque. Celui de l’escroc génial qui avait créé une société « Trésor publicité » et qui piquait dans les boîtes aux lettres, à la date des tiers provisionnels, les chèques établis par les honnêtes contribuables à l’ordre du Trésor public… C’était bien fait, elle utilisait des factures de faible valeur, pour ne pas attirer l’attention, mais représentant in fine l’équivalent de quelques mois de salaire. Elle s’était allouée une belle prime, en quelque sorte, la jolie comptable. Bien peu de chose en regard des dizaines de millions brassés par l’entreprise, mais quand même, du vol pur et simple… C’était quand même incroyable. Je tournais le problème dans ma ...
«1...345...21»