1. Une vie idéale dans la journée de moi-même


    Datte: 11/11/2019, Catégories: fh, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, fantastiqu,

    ... même comment vont finir ce couple et cette histoire, pas forcément dans les détails mais dans les grandes lignes. Ce sont justement les détails qui forment ce qu’il y a de plus intéressant et ce couple m’en offre une large ration. Par contre, pour la trame générale, rien de nouveau sous le soleil… Le soleil… Ce soleil de plomb de mes jeunes âges, ce soleil à la fois lointain et si proche, ce dieu soleil au disque rond, à l’éclat aveuglant qui exigeait sa part, son tribut sur les hommes chétifs et soumis afin de continuer encore et encore sa course folle sous la voûte du ciel. Les hommes d’aujourd’hui n’ont rien compris. Ils se tapent dessus en pure perte, ils massacrent à droite, ils étripent à gauche et ils salissent tout sur leur passage. Antan, c’était mieux conçu : on se capturait dans des guerres sacrées et une fois le quota rempli, chacun se séparait en se disant à la prochaine fois, puis joyeusement et festivement, on décimait en ordre et en cadence, lors d’un grand spectacle où tout le monde trouvait son compte : le sang pour ceux d’en haut, la chair pour ceux d’en bas. C’était organisé, planifié, régulé. Maintenant, c’est du n’importe quoi. Comme ces deux fourmis qui s’agitent en brassant du vent. Ils me font quoi, ça va faire presque un quart d’heure qu’ils gesticulent, c’est terriblement lassant et ça ne mène à rien. Je vais remettre le son pour voir où ils en sont : — Tes affaires, ton petit confort, et moi dans tout ça ?— J’en ai autant à ton service ! Sortie de ...
    ... tes vêtements, il n’y a plus grand-chose !— Ah oui ? T’es bien content quand tu m’exhibes en robe du soir ? Histoire de faire bander tes soi-disants copains en paradant à mes côtés ?— Tu te surestimes !— Ah oui ? Ils ne bandent pas, tes copains ?— Euh…— Ils ne bandent pas ? insiste-t-elle.— Si ! Oui, ils bandent, oui, ils bavent, oui, ils voudraient te foutre dans leur plumard !! T’es contente ?— Me foutre dans leur plumard, il y a un jeu de mot ?— Un jeu de m… ?? Il semble interdit, comme désorienté puis il se reprend, tout en s’approchant d’elle qui recule : — C’est malin ! Oui, ils bandent ! Oui, je bande ! Oui, ils bavent ! Oui, je bave ! Tout ce que tu mérites c’est d’être foutue dans un plumard, de long en large, de droite à gauche et surtout de haut en bas !!— De… de haut en bas ?— Oui, je t’explique ! Et bien voilà, il leur a fallu du temps mais on y arrive, enfin ! Voyons comment ils vont s’y prendre, je sens que ça va être épique, d’autant que les trois quarts du boulot sont déjà faits : il est en maillot de bain et elle aussi. Et encore, pour elle, c’est comme souvent, c’est arachnéen ! Je sens qu’on va enfin passer aux choses sérieuses, je me cale posément et je profite du spectacle. Ici, il n’y a que deux protagonistes, mais ça ira. Bon, c’est vrai qu’avant, ça pouvait se compter par milliers, une foule grouillante, masse vivante tendue vers une seule adoration, un seul élan mystique, une seule âme. Hélas, c’est bien fini pour moi, maintenant. Où en étions-nous ? ...
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