1. Lectures érotiques (7). Emmanuelle Arsan : Emmanuelle II, l’anti-vierge


    Datte: 11/11/2019, Catégories: Partouze / Groupe

    ... de vitrail, venue de l’autre bout du monde, le visage inconnu, se reprochant de ne trouver, pour en annoncer la beauté, que des vocables d’écolière ». LES TROIS NAGEURS Le livre se termine sur ce magnifique passage. Emmanuelle va s’offrir à trois inconnus sur la plage. « Les trois hommes ont rencontré Emmanuelle qui flottait dans la houle et ils l’ont entourée. (…) (Emmanuelle) s’est évadée de leur encerclement ; ils ont dû lutter de vitesse avec elle ; ils sont ainsi revenus près du rivage. Là, l’eau est plus transparente, elle leur découvre qu’Emmanuelle est nue. Leurs sens s’enflamment, ils se rapprochent d’elle, la touchent, d’abord un seul d’entre eux, puis tous trois ensemble, aux seins, aux fesses. (…) Une main s’insère entre ses jambes. Des doigts l’éprouvent, tentent de l’entrouvrir. Mais elle s’échappe de nouveau (…). Les garçons l’atteignent, au pied du bungalow : elle se laisse tomber sur le sable, leur abandonne son corps haletant, sa bouche, que le premier à la prendre mord de désir. Elle sent un sexe, dur comme le rocher proche, heurter son pubis. Elle comprend son impatience, s’ouvre à lui, s’offre sans conditions à la violence de ses coups. Elle est heureuse que son vainqueur n’ait pas cherché à obtenir son consentement, qu’il la prenne à son bon plaisir, sans se soucier de l’attendrir, se ruant au fond d’elle comme par hâte de la féconder. Ensuite ce sera le tour des autres. Mais non : après cette première furie, il se contrôle, savoure avec plus de ...
    ... subtilité ce corps qu’il a désiré ; et ses baisers, maintenant émeuvent Emmanuelle autant que la force de son rut. Abruptement, il roule sur le côté, puis sur le dos, de sorte qu’elle est désormais au-dessus de lui. Elle comprend l’intention de ce mouvement, lorsqu’elle sent des mains nouvelles caresser ses fesses, les écarter, et une autre verge, irrésistiblement, y pénétrer, sans que son premier amant se soit retiré de son sexe. (…) Le plaisir de ces virilités gémelles dans son ventre et ses reins est aussi son plaisir. Elle les imagine longues, fortes, cambrées, souveraines, séparées, mais si peu, par de minces membranes. Elle voudrait que cet obstacle même s’abolisse et que les hommes, à force de creuser et éroder (…) ses parois, finissent par accoler en elle (…) leurs sexes nus (…) et les confondre dans une éjaculation ineffable. Mais ce n’est pas assez encore : un ultime accès, une autre ressource voluptueuse de son corps reste libre. (….) le phallus du troisième mâle entre dans sa bouche. (…) Ils sont pour elle un seul et même amant, l’amant, l’unique amant, dont le corps triadelphique a été conçu dans le matin de la mer pour qu’Emmanuelle soit totalement femme. Triomphe des sens ? Mais non ! Cette invention de l’homme, cet art qui regarde de haut la nature, qui oserait encore l’appeler charnel ? (…) Ces corps qui sont en elle de toute part sont l’absolu de l’amour. Tour à tour, ses amants de l’instant jouissent en elle. » CE LIVRE ET MOI J’ai raconté, dans l’article consacré ...
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