Charles
Datte: 17/11/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
grosseins,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
coprolalie,
extraconj,
... me regardent d’un drôle d’air, et Charles, qui nous a accompagnés à l’aéroport, ne sait pas quoi dire, ni quoi faire : — Rassurez-vous, Galatée, il revient dans trois mois…— Oui, mais c’est long – snif – trois mois !— Vous verrez, ça va vite passer. De plus, je viendrai de temps en temps vous aider à faire les grosses commissions.— Merci… Pour le retour, Charles nous raccompagne dans un véhicule utilitaire, les enfants sont ravis, ça les change de notre petite Panhard. Mon bébé dort à poings fermés, sans se soucier de son environnement. Pour un peu, je l’envierais ! Trois mois sans mon mari, ça va être difficile. Je sais que je suis à l’origine de son départ pour le Brésil, car il y a à la clé une promotion qui se traduira par un salaire plus confortable, ce qui nous permettra ensuite de changer d’appartement ou même d’avoir une maison, et de remplacer la voiture qui est devenue trop petite avec trois enfants, et surtout avec un landau ou une poussette. Ça va être dur, car mon homme s’occupait de pas mal de petites choses. Depuis notre mariage, nous nous sommes répartis les tâches d’une façon très simple : il s’occupe de l’extérieur, et moi de l’intérieur. Je me dis parfois qu’il serait bien que je passe le permis de conduire, mais ce n’est pas très bien vu qu’une femme conduise, on dit que c’est une histoire d’hommes que de tenir un volant. Et puis, ce n’est pas avec un bébé qui vient juste de naître que je pourrais tenter de décrocher mon permis. Mais il faudra que j’en ...
... cause à mon mari, je pense qu’il serait d’accord, il n’est pas aussi macho que certains de nos voisins pour qui une femme ne doit pas sortir de chez elle. — Nous sommes arrivés…— Ah !? Déjà ? Merci pour tout, Charles.— Pas de quoi. Vous voulez que je passe demain en fin d’après-midi ? Je vous apporterai des nouvelles de votre mari.— Vous pouvez le contacter là-bas ? Les yeux toujours fixés devant lui, il hoche la tête : — Nous avons ce qu’il faut. Il faut bien que nous transmettions nos directives à nos divers chantiers répartis à travers le monde. La plupart du temps, c’est avec un télétype.— Ah, ce n’est pas par téléphone ?— La ligne avec le Brésil n’est pas toujours opérationnelle à cent pour cent, loin s’en faut. Mais je vais voir ce que je peux faire pour que vous puissiez parler avec votre mari de vive voix, soit jeudi ou vendredi.— Vous… vous pouvez faire ça ? Oh, merci ! Et spontanément, je lui claque un gros bisou sur la joue. C’est alors que je réalise mon geste ! Gênée, je pose mes doigts sur mes lèvres : — Oh ! Pardon, je… Charles m’adresse un grand sourire : — Ne vous inquiétez pas, Gally… Ah, il m’a appelée Gally et non Galatée, un progrès. De plus, quand il sourit, il est mieux, il est plus… plus beau, carrément. Un peu troublée, je le remercie tandis que les enfants sortent du véhicule utilitaire. Je m’empare du couffin, et après un dernier merci ponctué qu’un petit signe de la main, je m’engouffre dans le couloir de mon immeuble. De retour à l’appartement, je me ...