Mariage avec ou sans culotte
Datte: 28/11/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... la même veine, zippé par côté et vrappant ses hanches et ses petites fesses rebondies comme esquisse légère de fin tissu d'été. On comprenait parfaitement que les bottines basses de cuir fauve qui lui montaient aux chevilles justifiaient l'absence de bas ou de collant. On pensait même, quelle sorte de dessous peut-elle donc porter sous ce short haute couture ? Tanga de soie grège ? Assurément pas un string, ou alors peut être un modèle rare taillé sur mesure pour elle par un grand faiseur, de dentelle, du Puy ou des environs, ivoire. Mes doigts touchaient ses doigts de nos deux mains proches, coupes tintantes. Nos yeux riaient et je pensais, plutôt que de chercher des effleurements de phalanges je rêve de glisser ma paume sur son haut de cuisse nu et remonter de mes charnus par l'échancrure large de son short jusqu'à ses chairs plissées. Je pensais, elle n'a, c'est certain, rien qui fasse obstacle à visite doigtante. Elle est, comme moi, ouverte à toute opportunité. Et ce soir, l'opportunité, c'est moi. Et je ne serais pas opposée à réciprocité. Sur le côté de la prairie où se déroulait la réception, abritées d'un large préau, on voyait une quinzaine de tables rondes, nappes blanches, dressées. J'ai entraîné ma conquête en lui murmurant à l'oreille, venez nous allons chavirer le destin. Devant chaque assiette un carton calligraphié affectait chaque place à l'un ou l'une des invités. Nous avons parcouru les tables, scrutant attentivement les noms. Elle et son mari n'avaient ...
... pas été séparés. J'ai subrepticement échangé le carton du dit mari avec le mien propre, à l'autre bout du préau. Et on s'est souri. Sa main s'est à nouveau posée sur ma hanche mais cette fois-ci de manière plus appuyée, comme signe de possession, comme acquiescement délibéré. Nous avons contourné le préau et descendu, main dans la main, quelques marches jusque dans les douves du château. La végétation y était luxuriante, probablement du fait de l'humidité. Elle s'est tournée vers moi et son corps s'est collé au mien, une main au milieu de mon dos, l'autre à ma taille. Et elle me serrait, son ventre poussant fort à la rencontre de mon pubis. Elle a posé ses lèvres au creux de mon cou et j'ai senti la tendre aspiration d'un baiser sur ma peau, si fine si sensible à cet endroit de moi. J'aurais pu, la main à sa nuque, relever son visage vers moi et prendre ses lèvres mais j'ai préféré lui laisser initiative, paraître timide, timorée. Fleur bleue, oie blanche. Si je voulais son homme avant l'aube, il me fallait absolument paraître inoffensive, innocente. *********************************** Madame est servie... Les invités convergeaient vers le préau. Nous nous mêlâmes, remontant discrètement des douves, l'une derrière l'autre. Son mari cherchait la table qui lui avait été affectée. Nous, nous savions et n'avons même pas joué au jeu de la recherche. Nous attendions, l'une contre l'autre, que chacun eût trouvé sa place pour nous glisser subrepticement à la nôtre. Notre tablée était ...