1. Sixties' folies


    Datte: 14/09/2017, Catégories: hagé, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, Masturbation pénétratio, init, confession, humour,

    ... trouver il y a quelques années un recueil volumineux (en noir et blanc) des travaux du principal artisan de cette revue, le photographe SERGE JACQUES. Hommage lui soit rendu dans ces lignes… Sonnerie du téléphone. C’est mon épouse. — Bonsoir François. Bien rentré de ton escapade parisienne ? Elle me laisse à peine le temps de répondre avant de se lancer dans la description des progrès de notre petit-fils en ne m’épargnant aucun détail. Et pendant ce temps mon esprit vagabonde. L’ai-je trompée avec Anita tout à l’heure ? Ou n’ai-je procédé finalement qu’à un acte d’hygiène physique et mentale consistant à retrouver mon adolescence pendant quelques instants (pas remboursé par la sécu, et pourtant !). Bien entendu, il n’est pas question de lui avouer quoi que ce soit. Elle pousse les hauts cris rien qu’en découvrant la nudité féminine exposée sur certaines affiches et met dans le même sac (un sac poubelle est-il nécessaire de la préciser) érotisme et pornographie. Avouer, j’ai bien dit avouer… Décidément, je suis marqué au fer rouge de cette époque où l’on culpabilisait les hommes et les femmes pour des pratiques sexuelles aujourd’hui bien innocentes. Et elle. N’a-t-elle pas eu, n’a-t-elle pas encore à satisfaire elle-même ses désirs ? Se caresse-t-elle dans l’intimité de la salle de bain ? Je suis seulement sûr, la connaissant, qu’elle n’abordera jamais le sujet avec moi. Mais après tout, le couple a aussi besoin de quelques mystères ! Tiens… Que vient-elle de me dire là ? ...
    ... Elle revient dès demain matin ? Je croyais qu’elle restait encore deux jours de plus chez nos enfants. Petites bises dans le combiné, je raccroche. ELLE «Post coïtum, animal triste … » Pov’Minet ! Voilà-t-y pas qu’il nous fait une mini dépression notre vieil adolescent ? Je l’observais tout à l’heure pendant qu’il écoutait sa femme au téléphone. Le retour sur terre a été brutal. Si j’ai bien compris, la récréation va bientôt se terminer. Demain matin, Madame revient à la maison ! Il a été se servir un verre. J’entends les glaçons qui s’entrechoquent. À propos, il fait drôlement chaud ici. Quand il est arrivé tout à l’heure, il a immédiatement allumé l’insert dans lequel le feu était préparé, et maintenant, la pièce baigne dans une douce chaleur. Il se saisit de la zapette posée sur un coin du fauteuil et appuie sur une touche. Presque immédiatement, le son de la télé emplit la pièce. Les infos. La crise ! La bourse qui baisse. Hi hi ! Coup d’œil vers le bas-ventre : là aussi il y a eu un krach et la tendance reste fortement baissière. Le sexe est maintenant tout petit, tout riquiqui, tout rabougri. Quant aux bourses, elles semblent elles aussi avoir perdu de leur belle apparence. Quel dommage ! Et quand je vois les flammes qui de tordent dans le foyer, je repense à ces corps qui se plient, se prennent, se déprennent et se reprennent sous l’aiguillon de l’amour, encore et toujours. N’importe quoi pour oublier le triste spectacle de ce corps affalé devant moi sur le canapé ! Faut ...