1. Sixties' folies


    Datte: 14/09/2017, Catégories: hagé, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, Masturbation pénétratio, init, confession, humour,

    ... identité rien qu’en reniflant puis en goûtant longuement chaque sexe roide tendu vers moi. Colin-maillard ? Ou plutôt, colin paillard. Au bout d’un long moment, je commence à annoncer les noms. Quand j’ai terminé, les applaudissements… Aucune erreur. Ma mémoire sensorielle n’a pas été prise en défaut. Et c’est la récompense. Tous commencent à se caresser, comme LUI. Et je ne reste pas passive ! Je vais de l’un à l’autre pour reprendre en bouche ces fruits délicieux dignes du jardin d’Éden (fraise plutôt que pomme, me semble-t-il) en m’aidant de mes mains qui soupèsent à l’envi les petits sacs où se prépare le met délicieux qui va tout à l’heure m’être délivré. Souvenirs et délires, les deux font la paire. Hi hi… Comme vous pouvez le voir… Euh, pardon, le lire, la promiscuité dans la troisième boîte du bouquiniste avec des ouvrages récents m’a donné des idées. De mon temps (désolée, jeune lecteur, mais c’est comme ça qu’on dit chez moi !), on n’aurait jamais osé écrire (et encore moins montrer) dans des revues une telle chose. Déjà que mon cher « Folies de Paris et de Hollywood » était « interdit à l’affichage et à la vente aux moins de dix-huit ans » ! Quel chemin parcouru à partir de 1968 ! On pourrait par contre regretter que la qualité littéraire des textes ne soit pas toujours au rendez-vous, surtout si l’on considère que les grands auteurs, par le passé n’ont pas toujours dédaigné le genre ; souvent en utilisant un pseudonyme. Mais vlà-t-y pas que je m’aventure dans ...
    ... des jugements de valeur qui me dépassent ! À propos de texte… Il a repris sa lecture tout en continuant les va-et-vient d’une main de plus en plus fébrile. La course est engagée ! WAHOUUUUUUUU ! Quelle synchronisation : toujours aux premières loges, je vois jaillir la divine crème… Et pour un peu, hi hi hi, j’y aurais eu droit moi aussi ! Une glorieuse auréole serait venue tacher mon portrait, incident courant qu’ont connu nombre de mes collègues avec des lecteurs… sous pression ou maladroits ! LUI Incroyable que plus de quarante ans après ce texte ait eu pour moi la même charge érotique. Le spectacle est comique : je suis vautré sur le canapé, les jambes étendues sur le pouf, la robe de chambre ouverte largement, laissant à l’air libre ce sexe qui décidément ne veut pas prendre sa retraite, même si dans l’immédiat il a baissé la tête après avoir délivré ces quelques traînées de liquide poisseux qui maculent mon ventre. Je reprends la revue et la feuillette maintenant sans hâte. J’entame la lecture d’un nouveau récit. Le modèle est superbe, mais, comment dire ? On ne sent pas dans le regard de la fille qui fixe l’objectif, ce quelque chose qui peut aider l’auteur du texte à dépasser ses limites habituelles. Effectivement, le texte est d’une banalité absolue, avec en prime une succession de tous les clichés du genre, bien décalés au regard du langage commun utilisé de nos jours. Belle photo couleur en double page centrale, un peu datée certes, mais qui me rappelle que j’ai pu ...