Lui
Datte: 14/09/2017,
Catégories:
ff,
jeunes,
vacances,
piscine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
uro,
... m’approchai d’elle et elle pleura un moment en suffocant blottie contre moi. Je réalisai que je me trouvais nue dans une maison en train de consoler une fille que je ne connaissais pas il y a deux heures et dont j’ignorais le prénom il y a encore cinq minutes, le tout dans un décor de rêve, avec un beau mâle de l’autre côté et une naïade qui bronzait ! Comment ai-je fait. Je devrais partir en courant… Mais non, Hélène me touchait. Sa détresse me touchait. Petit à petit elle se calma et m’entraîna au premier après avoir pris une bouteille d’eau fraîche et deux verres. Elle me fit entrer dans ce qui devait être sa chambre, pièce assez fraîche car les volets étaient fermés. Mais une légère luminosité semblait nous proposer l’apaisement. Nous nous assîmes sur son lit, et elle nous servit un grand verre d’eau bienvenu après toutes ces péripéties. — C’est toujours, comme, ça ! dit-elle d’une voie sourde. Et elle partit dans un monologue explicatif. — Depuis toute jeune, il faut qu’il m’humilie, tout ça depuis le jour où il m’a surprise en train d’embrasser Caroline. Ce jour-là il a cru qu’il pourrait faire de moi sa chose. Que j’étais une fille facile, forcément, vu que j’étais capable d’avoir envie d’une fille, c’est que j’étais libérée, que j’étais prête à tout. Mais je ne voulais pas ! Ce n’est pas que je ne l’aime pas, parce que, à part ces moments, où sa jalousie le pousse à me faire du mal, on a beaucoup de connivence, mais il est jaloux, et il ne comprend rien. Il a cru ...
... qu’en racontant à tout mon lycée, que j’étais une gouine, une lesbienne, une bouffeuse de chatte et j’en passe, je finirais par craquer. Mais, non, c’est simple, je n’aime pas les hommes, je crois que je n’aime pas leur sexe. C’est tout. Enfin, sexuellement. Sinon j’ai plein d’amis garçons. Heureusement peu sont entrés dans son jeu. Au début, ça a été difficile. Les ricanements, les vannes ou les regards. Je ne pouvais pas parler à une fille sans entendre des « Hélène drague », « attention tu vas te faire emballer » et plein d’autres choses sympas du même genre. Et puis j’ai deux amis, un frère et une sœur qui ont progressivement parlé avec les autres, un par un, les garçons, les filles… et ça s’est calmé, j’ai pu enfin reparler avec les gens autour de moi Elle rigola un peu. — Et même j’ai franchi le pas, j’ai fait l’amour pour la première fois avec une fille et j’ai trouvé ça si bon, si bon, si doux. Depuis, je suis une passionnée, une passionnée des filles. Mais j’ai cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête : Jean-Marc. Un jour il m’a bisqué en disant qu’il allait en parler à mes parents. Et j’ai peur. Je me souviens que ma mère, à l’évocation de l’homosexualité qu’elle avait apprise d’une de ses amies, avait dit lors d’un dîner : « heureusement que ma fille n’est pas comme ça, j’en mourrais de honte ». À ce moment, j’ai cru que toute la table savait et ne disait rien. Pourtant j’étais presque sûre que personne n’était au courant, enfin presque… va savoir ! Pendant qu’elle ...