1. Lui


    Datte: 14/09/2017, Catégories: ff, jeunes, vacances, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, uro,

    ... parlait, elle avait posé sa tête sur mon épaule, regardait fixement un point au sol, et une de ses mains m’effleurait lentement la jambe. J’étais physiquement bien, mais moralement, elle me renvoyait à ma vie. Tout avait été si simple le mois dernier pendant la colo. Tout le monde était de mèche, partageait les mêmes goûts, les mêmes interdits. Mais, mes amis ? Ma famille, qu’allaient-ils penser quand ils sauraient ? Ma grand-mère qui ne pense qu’à me tricoter des layettes, mes parents, ma sœur ? Parce que l’évidence de mon envie de vivre avec Corinne et Héloïse m’avait occulté le jugement de la société. Comment pourrais-je affronter cela ? Et elles, le pourront-elles ? Tout en voulant protéger Hélène de tout ça, avec le rempart puéril de mon corps nu, telle la Don Quichotte de l’amour, j’eus envie d’oublier le temps, pour elle, pour moi. Je sentais les effluves de son corps. Effluves d’un parfum doux et fruité mélangé à un début d’odeurs corporelles dues au ravage du soleil de l’après-midi. Je frissonnais de plaisir et m’en enivrais. Je lui caressais lentement le dos et doucement descendis vers ses reins. Elle sentit un changement dans la relation de nos corps, et j’eus la certitude que celui-ci me réclamait la même quiétude et l’abandon de nos angoisses pour se rouler dans un plaisir charnel intense. Elle me poussa doucement pour me forcer à m’allonger sur ce lit dans lequel on s’enfonçait toutes les deux. Puis tournée vers moi, elle commença à relever une jambe et sa main ...
    ... droite vint caresser doucement son sexe par légers mouvements circulaires et larges. Je la regardais, tantôt dans les yeux, tantôt hypnotisée par sa main, puis naturellement, j’en vins à faire pareil, et nous nous caressâmes ainsi longuement, les yeux dans les yeux, en alternance avec l’impudeur de voir et d’être vues. Puis nous nous rapprochâmes, les seins serrés, la tête dans le creux du cou de l’autre, et nous partîmes dans une succession d’orgasmes dont l’intensité montait, en alternance ou ensemble. J’eus l’impression que nous expulsâmes à ce moment toutes nos angoisses. Puis, je crois que nous dormîmes. En me réveillant, j’eus l’impression de voir la porte de la chambre se refermer. Mais avais-je rêvé ? Hélène se réveilla et me fixa avec un sourire brillant de malice. La tension semblait retombée. — Reste avec nous ce soir…. Chut ne dis pas non ! S’il te plait, Nathalie ! C’était la première fois qu’elle prononçait mon nom, et la douceur de ce Nathalie me fit frissonner. Par contre, passer une soirée dans cette ambiance ne me tentait pas. Elle le sentit et dit : — Ne t’inquiète pas, c’est fini, il va s’en vouloir et il va être adorable ! Elle finit par me convaincre, mais je décidai tout de même d’aller prévenir ma douce famille et de prendre quelques affaires. Notre maison n’était pas loin et je revins tout en me demandant si je faisais bien, mais de toute façon, le farniente solitaire avait eu sa période et j’aspirai à plus de relations humaines. La colo avait laissé ...