1. Anton


    Datte: 10/12/2019, Catégories: ff, jeunes, fépilée, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, ffontaine, attirgros,

    Marie avait croisé Anton à plusieurs reprises au cours de ce premier mois à Paris. Elle ne l’avait jamais vu à la fac et il était un peu plus âgé qu’elle. Cinq ou dix ans. Mais il était de toutes les soirées estudiantines organisées par la promo. Marie avait fondu au premier regard. Il n’était pas beau, mais son magnétisme était irrésistible, et depuis plusieurs semaines, les nuits et les jours de Marie étaient hantés par Anton et son regard intense. Ils avaient dansé une fois et échangé une plaisanterie en passant lors d’une autre soirée. Et depuis trois semaines Marie se demandait comment l’accrocher. Elle le soupçonnait de s’intéresser en fait à Camille, une fille de la promo, jolie blonde enjouée aux manières simples. Marie aimait bien Camille. C’était sa préférée dans ce groupe de grandes filles élancées, bourgeoises, un peu sophistiquées qui l’avaient adoptée, elle ne savait trop pourquoi et dont elle partageait toutes les soirées. Elle aimait bien Camille, mais se sentait sens dessus dessous lorsqu’elle la voyait tchatcher et danser avec Anton. Dans ses moments de déprime, elle se disait qu’il était de toute manière trop beau, trop séduisant et avait bien plein trop d’esprit pour elle. Elle se trouvait quelconque, un peu plouc. Elle avait accumulé des kilos superflus depuis qu’elle avait arrêté le sport – plusieurs années auparavant. Ses fringues venaient de chez H&M et la boudinaient, et elle se coiffait comme elle pouvait. Décidément, elle ne se trouvait rien en ...
    ... commun avec toutes ces filles blondes et friquées, sorties d’un magazine de mode, aux manières nonchalantes et à la répartie facile. Lui, par contre, connaissait tout le monde, et évoluait tellement à son aise dans ce milieu ! Ce soir, ils avaient parlé pour la première fois. Charlotte, l’une des naïades du groupe, fêtait son anniversaire dans le luxueux appartement de ses parents. Quasiment toute la promo était là, mais il y avait largement la place et amplement assez de champagne pour tout le monde. Anton était arrivé vers une heure du matin. Marie était assise dans un canapé dans l’un des trois salons de l’appartement. Elle s’était sentie se liquéfier lorsqu’Anton avait paru et s’était dirigé vers elle, mais elle avait soutenu son regard et l’avait invité à s’asseoir près d’elle. Le sentir là, si près, la privait de tous ses moyens. Sa tête bourdonnait. Elle était certainement incapable de se lever. Anton l’avait mise à l’aise, avec simplicité et beaucoup d’esprit. Il avait fait l’essentiel de la conversation pendant une demi-heure, puis était parti leur chercher une bouteille, et ils avaient parlé toute la nuit, sans prêter attention à ce qui les entourait. Marie était bien incapable de se rappeler de quoi ils avaient parlé. Rien n’existait qu’Anton assis contre elle, son sourire, ses grands yeux verts et sa voix chaude. Il la vouvoyait. Cela surprenait Marie, mais elle ne détestait pas. Il n’avait tenté aucune avance. Elle appréciait encore plus, déjà lassée des jeunes ...
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