1. Anton


    Datte: 10/12/2019, Catégories: ff, jeunes, fépilée, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, ffontaine, attirgros,

    ... ce que je recherche. Je voudrais faire quelques études, si vous voulez bien. Marie s’entendit répondre, d’une voix parfaitement naturelle : — OK. Si vous voulez. Alors, allons-y. Anton n’habitait pas dans le 16e, mais dans la banlieue nord, assez loin du métro, dans ce qui paraissait être une ancienne zone industrielle. L’impasse n’avait pas été bitumée depuis longtemps. Il avait plu durant la nuit. Des nids de poule remplis d’eau se rencontraient tous les deux pas. Et une épaisse couche de boue liquide recouvrait le sol par endroits. Ses chaussures de toile blanche n’y résistèrent pas. Elle eut bientôt les pieds trempés et elle tacha sa robe blanche malgré toutes ses précautions. Une petite porte métallique bleue s’ouvrait dans un haut mur de béton fatigué en partie couvert de vigne vierge. Anton ouvrit et elle entra à sa suite. La porte donnait sur une petite cour murée. Une volée de marches montait vers un grand bâtiment industriel que l’on distinguait à peine, à travers des buissons plantés sur un rehaut que soutenait un mur de pierres. Anton lui montra le chemin. Il ouvrit une lourde porte métallique, et Marie eut un choc. Elle était dans une ancienne usine dont l’intérieur avait été aménagé en jardin. Toutes sortes de plantes et d’arbres poussaient sous les immenses verrières. Une allée pavée serpentait entre les bosquets. Il faisait bon, doux et humide. Marie avait le souffle coupé. — Vous aimez ? demanda Anton Marie regardait autour d’elle, ne sachant quoi répondre. ...
    ... L’allée les conduisait vers un haut mur couvert de lierre et percé de larges fenêtres qui donnaient sur le jardin intérieur. — Ce sont les anciens bureaux dit Anton. C’est ma maison. La « maison » d’Anton s’élevait sur trois étages. Il n’y faisait pas aussi lumineux que dans le jardin couvert, mais c’était chaud et douillet. Aucune pièce ne ressemblait aux autres. Un poêle ronflait dans la cuisine, et il y faisait bon. — Vous voulez un café ? demanda Anton. Marie, qui n’avait toujours pas dit un mot, acquiesça. Anton prit une vieille cafetière sur le poêle et lui servit une tasse. — Merci, souffla Marie.— Ah, vous avez retrouvé la parole. Dites, vous ne regrettez pas d’être venue ? Je comprendrais parfaitement que vous changiez d’avis… C’est pas anodin de se mettre nue et de se laisser dessiner par quelqu’un que l’on ne connaît même pas. Je peux aussi vous dédommager pour la séance, si vous préférez que cela reste strictement commercial. Parfois, ça simplifie les choses…— Non, non, il ne s’agit pas de cela, répondit Marie. Ce… C’est magnifique ici. Comment avez-vous trouvé ?— Je l’ai trouvé un peu par hasard… C’était abandonné et je l’ai acheté pour une bouchée de pain, il y a quelques années. Je l’ai restauré assez lentement, car je ne savais pas trop comment agencer tout cela. Mais je ne suis pas si mécontent du résultat.— Vous avez du goût, dit Marie. Il n’y a rien de trop.— Merci, je suis content que vous aimiez, répondit Anton. L’atelier d’Anton était au dernier étage de ...
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