1. Écoeurement détaché


    Datte: 26/12/2019, Catégories: fh, fhh, Collègues / Travail jalousie, Oral pénétratio,

    ... détendu comme avant. J’avais oublié à quel point elle était belle, sans ce masque de crispation permanente. Le quatrième jour, je l’ai surprise en train de se masturber. Le drap aux chevilles, les genoux largement écartés, son index et son majeur tournaient fébrilement sur son bouton, ses deux doigts plongeant par instant dans sa fente avant d’en ressortir trempés. Cette vision m’a mis le feu au ventre. J’ai eu soudain très envie d’elle… jusqu’à ce que je remarque le téléphone crispé dans sa main. Quelqu’un lui parlait, l’excitant à distance, lui faisant l’amour sans même la toucher. Nous aussi, nous avions usé de ces jeux, un temps… Je n’avais aucun mal à imaginer ses râles dans le combiné, le rythme saccadé de son plaisir croissant. Les yeux rougis, j’ai cliqué au hasard pour fermer la fenêtre et éteindre le PC. Myriam avait quelqu’un, en effet. Restait à découvrir qui… Le soir même, j’ai fait main basse sur son Nokia, balayant d’un geste rageur la liste des appels entrants. L’écran bleuté me narguait du fond de sa vacuité. — T’inquiète pas ma belle ! Je trouverai bien… La caméra travaillait pour moi, il me suffisait de patienter. Ça n’a jamais été mon fort, la patience. Quelques jours plus tard, cependant, j’ai fini par savoir. Quel choc !… C’était un vendredi après-midi ; je revenais d’un stage nullissime à Lyon, où ma boîte avait cru bon de m’envoyer. Sitôt chez nous, je transférai le film des dernières 48 heures sur mon portable. Myriam à son cours d’aquabike, j’étais ...
    ... tranquille pour un petit moment encore. Sautant précipitamment les séquences anodines, je tombai assez vite sur l’objet du délit, horodaté au jeudi soir 20h13. La vache, elle n’avait pas traîné ! La surprise a failli me faire choir de mon siège. Allongée sur le dos, Myriam se faisait ramoner avec brutalité. Le mec qui la tronchait ne m’était pas inconnu… Franck, mon collègue de bureau ! — C’est pas possible, proférai-je, une main sur la bouche pour contenir ma nausée. Je le regardais se taper ma copine, incrédule, mais pourtant incapable de détourner les yeux. Agrippant ses fesses à pleines mains, Myriam le guidait aux tréfonds d’elle-même avec délectation. Il s’interrompit subitement, présentant son sexe à la bouche de la traitresse, laquelle le pompa sans hésitation. Une simple partie de jambes en l’air dénuée de tendresse… Comment pouvait-elle me tromper avec ce type ? Tout ceci était tellement loin de nous, de nos désirs, de nos besoins ! Ça n’avait aucun sens ! Un écœurement détaché s’était instillé en moi ; les images glissaient sur ma rétine, mon cerveau ne parvenant pas à leur accorder la moindre réalité. Une main sur mon épaule m’a soudain fait tressaillir. Voilà que Myriam était là, observant son double se faire baiser sur l’écran 17 pouces de mon Vaio. Mes joues ont viré au rouge brique. J’éprouvais autant de honte et de culpabilité que si j’étais personnellement responsable de ce gâchis. — Ben d’accord… Ça fait longtemps que tu me surveilles ?— Non, pas vraiment.— ...
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