1. Écoeurement détaché


    Datte: 26/12/2019, Catégories: fh, fhh, Collègues / Travail jalousie, Oral pénétratio,

    ... Tu sais, quelque part, ça me facilite la tâche.— Quoi ? Que… que veux- tu dire ? ai-je réussi à balbutier.— J’ai décidé de te quitter. Le regard embué de larmes, je la regardai sans comprendre. J’aurais dû me jeter à ses pieds, la supplier… au lieu de cela, terrorisée par sa détermination, j’ai laissé éclater ma colère. — Mais pourquoi ? POURQUOI ???— Parce que finalement, je préfère les hommes, Anna. ooo000ooo Elle fume, moi pas. Elle fume beaucoup, moi pas du tout. D’ailleurs, je suis physiquement allergique à ce genre d’odeur. Ceci dit, sa dépendance tabagique n’a aucune importance, aussi longtemps qu’elle s’y adonne hors des espaces de travail que nous partageons. Sinon, je n’ai rien à lui reprocher. Bien au contraire. Elle est sympa, intelligente, drôle, fine mouche et… gironde. Super bien foutue, pour être précis. Dans le registre voluptueux, rondeurs assumées, maîtrise des effets qu’elles exercent sur l’homme, jubilation d’en profiter sans chichis lorsque l’occasion se présente. Enfin, à ce que je vois de loin. Parce qu’en ce qui me concerne, elle me fait certes beaucoup d’effet, mais les relents de cendrier qui annoncent son approche m’empêchent d’envisager plus. Dommage… Dans ces conditions, jamais je n’aurais pu imaginer quelque chose entre nous. Ni qu’elle m’ait eu dans son viseur au point de chercher à le concrétiser. J’ai donc été surpris qu’elle m’alpague au sortir d’une interminable séance de travail. La mine mutine, elle m’a proposé de partager un petit ...
    ... frichti, dans un bistrot sympa de sa connaissance. En habile chasseresse, elle s’est avancée contre le vent, pour qu’aucune odeur de goudron ne m’inhibe. Je n’ai vu que ce qu’elle m’offrait de séduisant et l’ai suivie sans appréhension. Nous avons passé une soirée délicieuse. Elle a échauffé mes sens de tous ses charmes. Je l’ai poussée à en faire plus encore. Elle ne nous en n’a pas privés. Au sortir de l’estaminet, je ne lui ai rien caché de l’état dans lequel elle m’avait mis. Elle s’est ingéniée à en prendre la pleine mesure. Avant que mon odorat ne sonne l’alarme, elle m’avait déjà tendu ses lèvres. Je me suis jeté sur elles sans arrière-pensée hygiéniste, permettant à nos muqueuses de s’accoler, à nos langues de se trouver, à nos salives de se mélanger. Pas même dégoûté. Pourtant, objectivement, pour quelqu’un de si sensible que moi, le cocktail de saveurs épicées qu’elle proposait était à gerber. À croire que l’intense pouvoir érotique de cette conjonction me permettait d’aller au-delà de toute répulsion. Je ne m’en suis même pas rendu compte sur le moment. Tout le temps qu’a duré ce premier baiser, j’ai joui sans arrière-pensée de ce que nous partagions, de nos corps qui s’unissaient, des émotions qui montaient en moi, de mon excitation que son abandon décuplait. En toute autre circonstance, j’aurais été terrassé par un haut-le-cœur à la seule idée de goûter à sa salive de fumeuse. C’est tout le contraire qui s’est produit. Dès la seconde où je suis entré dans ce baiser ...
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