Marthe
Datte: 16/09/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
danser,
amour,
ffontaine,
Oral
préservati,
pénétratio,
fdanus,
init,
humour,
... me déflorer. Ça n’a pas été sans mal. J’avais gardé de mon expérience anglaise un réflexe de fermeture, et j’étais quasiment sèche. J’étais sur le dos et je dois avouer que j’attendais que ça se passe (du genre « serre les dents, écarte les jambes et pense à la Reine d’Angleterre »), en essayant tout de même de faciliter les choses. Il a enfin eu l’idée de se mouiller le gland, sans aller jusqu’à toucher mon sexe avec ses doigts, et, après quelques poussées fortes, presque violentes, son sexe est entré en moi. À cet instant, j’ai ressenti une brusque douleur qui m’a rappelé un claquage que je m’étais fait dans le mollet quelques années avant. Ma belle-mère m’avait offert le livre « S’aimer corps et âme » deux jours avant le mariage et, l’ayant timidement feuilleté, je savais que ce serait en principe douloureux, mais je ne m’attendais pas, à côté de cette douleur vite oubliée, à cette géniale sensation simultanée d’être occupée comme une maison neuve accueillant ses habitants. Malheureusement, Pierre a immédiatement joui, s’est aussitôt retiré, et s’est endormi sur le champ et sur mon ventre (c’est lourd). Une routine s’est vite installée. Le devoir conjugal deux ou trois fois par semaine, toujours tard le soir, sans lumière. Pierre, malgré ses efforts (mais dans ce domaine les efforts sont à mon idée nuisibles) resta un éjaculateur plus ou moins précoce. Mon vaginisme s’est un peu atténué mais, hormis ce plaisir d’être remplie, je n’avais jamais le temps d’avoir vraiment ...
... des sensations, et encore moins de jouir. En plus, il croyait qu’un bon amant doit « limer » sa partenaire le plus vite possible et, ce qui est pire, je n’étais pas sûre qu’il ait tort ! Un mois après le mariage, j’ai su que j’étais enceinte. Dès que Pierre l’a appris, il n’a plus voulu faire le « devoir conjugal », de peur de faire du mal au bébé, et parce que le but du devoir conjugal était d’abord de faire des enfants ! Malgré tout, comme je voyais bien que son sexe avait des raisons que la religion ignore, j’ai appris à le caresser avec mes mains, à le branler. Je pense que j’étais une bien piètre branleuse, mais j’étais d’une redoutable efficacité pour le résultat recherché : l’éjaculation. Mes malheureuses tentatives de le sucer, ou d’allumer la lumière, furent repoussées méchamment, comme vicieuses. Dans la nuit et manuellement, ça devait pouvoir se dissoudre sans trop de culpabilité dans la sauce onctueuse du confessionnal. Après la naissance de Sophie, je me suis fait mettre un stérilet sans le dire à Pierre, et je me suis consacrée à l’éducation de mon bébé, qu’il négligeait (zut, ce n’était pas un garçon !). Une collègue m’avait prêté « Venus Erotica » d’Anaïs Nin. Je le lisais en douce et je le cachais bien. Ces textes me choquaient énormément et me plaisaient infiniment. Mais pour moi c’était comme de la science-fiction, comme si Elena ou Bijou n’appartenaient pas au même monde sexuel que moi. J’en suis venue à me caresser doucement en lisant les nouvelles. La ...