1. Marthe


    Datte: 16/09/2017, Catégories: fh, inconnu, danser, amour, ffontaine, Oral préservati, pénétratio, fdanus, init, humour,

    ... première fois où j’ai atteint l’orgasme, je ne m’y attendais pas du tout, et je me suis demandé ce qui m’arrivait. Sans blague, j’ai même vérifié dans le dictionnaire médical de la médiathèque que je n’étais pas épileptique ou quelque chose comme ça ! Ce qui me rassurait, c’est que ça ressemblait tout à fait (en vrai !) à l’orgasme décrit dans « S’aimer corps et âme ». Mais comment aurais-je pu imaginer cette explosion des sens à partir des mots lénifiants du livre ? Par contre, la masturbation était manifestement un grave péché, et je portais une grave culpabilité. Heureusement, tout en faisant semblant de croire, je n’ai bientôt plus cru, et j’ai commencé à décider que Dieu n’existait pas, et que j’étais assez grande pour décider du bien et du mal, pour et selon mon bon plaisir. Après six ans de mariage, Pierre a rencontré une fille de vingt ans, sans doute plus malléable que moi, dont il est tombé amoureux, malgré toute sa morale. On a divorcé d’un commun accord, et Sophie est restée avec moi. Bien du temps a passé. J’ai eu quelques brèves aventures, mais il faut croire que j’attire les éjaculateurs précoces et les limeurs endiablés, et je finis par me dire que j’y étais pour quelque chose. Peut-être devrais-je faire une psychothérapie. Il y a deux mois, mon père est décédé d’un cancer des poumons. J’ai beau me dire qu’il ne l’a pas volé, c’est une mort atroce, et je n’ai pas un bien gros moral. Ma fille est partie faire ses études au Québec. J’ai quelques amies avec qui ...
    ... je joue au tennis ou bien randonne en été, mais peu d’amis, et j’ai peur d’oublier le sexe, j’ai peur de ne plus exister en tant qu’être sexué. Je me sens souvent bien seule. Bouh ouh ouh. Ce soir, Martine et son mari Roland m’ont invitée à un repas dans un restau où on danse. Ils voient bien que je ne pète pas la forme et ils savent que j’aime danser. J’ai un peu la sensation qu’ils se dévouent, mais c’est gentil. C’est drôle, je me rends compte que je suis vêtue presque comme pour la boum anglaise : jupe à petites fleurs bleues, avec trois volants (j’aime bien quand ça tourne) et un corsage uni bleu sombre et marron, un peu comme mes yeux. Je ne parle pas des dessous, mode Petit Bateau en coton blanc… C’est tout près du centre ville et j’y vais à pied. Eux arrivent de la périphérie en voiture. Après les bises d’usage, on s’installe, pas trop près de la piste. La salle est grande, avec une grande piste en parquet. Il y a beaucoup de monde, mais je ne connais pratiquement personne. Il y a des tables uniquement d’hommes, et des tables uniquement de femmes, sans doute des repas entre collègues de travail. Ils se jettent des regards discrets mais ne se mélangent pas. Le repas est plutôt bon, et la conversation est agréable. Après le café, Roland et Martine se lèvent pour un paso. Je n’aime pas trop le paso, et personne d’ailleurs ne m’invite. Après une série de tangos, Roland m’invite pour des javas. Il est gentil de s’occuper un petit peu de moi, mais ces deux-là sont un joli ...
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