Marthe
Datte: 16/09/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
danser,
amour,
ffontaine,
Oral
préservati,
pénétratio,
fdanus,
init,
humour,
... profite pour poser ma tête sur son épaule. Il me caresse à tout petits gestes très lents, plutôt une série de minuscules massages. Sa main effleure un sein. Nous sommes dans une bulle de sensations. Incroyable ! Je sens le désir dans mon bas-ventre, comme une bouillotte. Je ne me rappelais plus cette sensation. Contrairement à beaucoup de mecs, il ne danse pas les fesses en arrière, et je sens son érection contre moi. Je me sens rougir. Je n’ai pas l’habitude ! — Tu sais que tu me gonfles ? Je ne comprends pas le jeu de mot du premier coup, mais il a un petit mouvement du bassin qui m’évite une cruelle méprise. Sans répondre, je lui fais un bisou (presque) pudique dans le cou. J’ai envie de ses caresses, j’ai envie de son humour, j’ai envie de son regard, j’adore son sexe bandé contre mon ventre. J’ai honte d’avoir une envie physique si violente d’un homme. Je réalise que c’est la première fois, à quarante-et-un ans ! « Night in white satin »… Je vais mourir de bien-être. Je respire son odeur dans son cou où je pique à nouveau un timide bisou. Lui passe sa joue sur mes cheveux. Mes seins veulent traverser les étoffes vers sa peau. Ses mains me racontent d’immenses voyages sur des minuscules bouts de peau. Mes mains, comme si de rien n’était, courent très lentement sur ses hanches, ses épaules, se risquent sur la peau nue de son cou. — On va plus loin ? Je comprends cette fois sans hésitation. J’en brûle d’envie. — Comment on fait ?— Si tu veux, on va à mon hôtel. Il est à ...
... dix minutes à pied.— On pourrait aussi aller chez moi, je vis toute seule.— Allons à l’hôtel, tu ne seras pas envahie. Je suis loin de me sentir envahie, je veux être envahie, j’ai une frénétique envie d’être envahie, mais va pour l’hôtel. Je dis au revoir à Martine et Roland qui ne font pas de réflexion, mais ils sont ébahis et sans doute ravis de me voir partir avec un homme. Sur le chemin, nous marchons côte à côte, sans nous tenir la main, mais nous nous heurtons tendrement et comme distraitement tous les deux pas. Il me dit : — Marthe, je ne veux pas te raconter d’histoires. Je suis marié avec une femme que j’aime, notre histoire risque de ne pas durer au-delà de mon séjour ici et je repars après-demain soir. J’aime beaucoup comme tu es, et j’aimerais beaucoup continuer ce soir avec toi. Mais si ta morale te l’interdit ou si tu as peur de souffrir, on peut arrêter. Il y a longtemps que ma morale est devenue ultra-tolérante. Quant à souffrir, je vis beaucoup dans le présent et, jusque-là, mon présent n’était pas folichon. — Ta femme, qu’est-ce qu’elle en dit ?— Notre principe, c’est que quand on n’est pas ensemble on fait ce qui nous plaît. Et je t’assure que pour ma part j’en profite bien peu. Je ne sais pas si je dois le croire, mais je suis trop tentée. L’hôtel est propret, la chambre chaude, petite, mais chaleureuse. — Excuse-moi, mais j’ai été sur des chantiers, j’ai rocké et valsé, et je prendrais bien une douche. Tu veux venir avec moi ?— Non, je n’ose pas, j’en ...