Je suis pas malheureuse !
Datte: 29/12/2019,
Catégories:
fh,
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Collègues / Travail
portrait,
... et que l’hôtel étant plein, il ne peut plus changer. Il y avait trois nuits à passer. Le premier soir restaurant en seule à seule mais aucune action directe. Je la laisse venir, je la fais se sentir bien. Je la complimente. Je crée de l’intimité, de la complicité, parfois furtivement je pose ma main sur la sienne. Elle est heureuse, après quelques années de mariage et deux enfants, elle n’a plus l’habitude d’être un peu choyée. Je fais passer ça pour de la bonne attitude d’un chef envers son adjoint. — Tu te plais au boulot ?— Oui, c’est assez plaisant de travailler avec toi, tu sais c’est la première fois que je suis première assistante, que je peux donner mon point de vue sans être une exécutante de base. Tu me donnes de la liberté, je n’en ai pas tant que ça l’habitude !— Tu veux parler de ta vie privée ?— Tu te doutes bien qu’avec des enfants, tu n’es plus libre de tous tes mouvements.— Ton mari assure ? lui demandé-je assez directement— Il assure oui, il fait parfois les courses ! Emmène les enfants au parc.— Et tous les deux ?— C’est mon premier homme tu sais, alors je n’ai pas trop de comparatif. Elle rigole. C’est drôle que je te parle comme si je te connaissais depuis longtemps. Ça doit être le vin ! ou bien je me sens particulièrement bien ce soir. La première nuit, alors qu’elle dort, elle a tendance à aller de mon côté et se blottir contre moi. Au matin elle s’excuse de s’être trop approchée. — Ce n’est pas grave, c’est agréable cette chaleur contre soi. En plus ...
... tu as un joli corps.— Merci Isabelle. Elle rougit et part se doucher dans la salle de bains. Par expérience je sais que c’est dans les moments de flottement comme celui que doit ressentir Caroline où je parviens à mes fins. Mais il s’agit de mon assistante, j’ai envie de faire les choses encore mieux que d’habitude. Je sais donc qu’aujourd’hui je ne tenterai rien. Tout juste le soir avant d’aller dîner, je m’autorise à me promener avec elle en lui prenant le bras. De temps en temps elle me regarde. Je vois qu’elle s’interroge. Après le dîner, je l’emmène au cinéma. C’est un remake de « La nuit des rois » de Shakespeare. Elle ne connaissait pas cette histoire où une sœur se travestit en homme pour retrouver son frère. J’aime l’ambiguïté. Le troisième soir, je me suis habillée de manière androgyne et c’est amusant, mon côté « homme » l’a rassurée. Ce soir-là, nous avons joué au couple modèle. Je lui dis : — Nous avons une chambre commune, lit commun alors pour faire comme un vrai couple, je me suis changée un peu pour me faire passer pour ton homme, ça te plaît ?— C’est troublant, tu ressembles vraiment à un homme, et ça te rend très belle. Le costume cravate te va très bien.— Viens, on va se balader ! Tout en marchant, je lui prends la main. Elle est moite, je sens qu’elle est intimidée, afin qu’elle n’ait pas le temps de tergiverser, je la ramène vite à l’hôtel. Elle s’assoit sur le lit. Son regard est beau, elle ne dit rien. C’est une jolie autorisation ce regard. Je pose ma ...