La goutte de sueur
Datte: 30/12/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
hotel,
Oral
mélo,
regrets,
occasion,
... embrasser le sexe à travers la culotte. Puis mes mains agrippent cette dernière. Noémie se soulève pour m’aider à la retirer et je la fais descendre le long de ses cuisses. Ma main droite s’insinue dans les plis chauds de son ventre et se perd dans les boucles soyeuses d’une toison fournie. Elle trouve le petit bouton, déjà dur, qu’elle pince délicatement, déclenchant les premières ondulations du bassin de Noémie. Puis ma bouche prend le relais et Noémie, tordue sur la chaise, laisse échapper des feulements de plaisir. La belle jouit déjà et je me sens bêtement ému de pouvoir redonner du plaisir à une partenaire après une si longue abstinence. Je me redresse, lui tends la main pour la faire lever et la prends aux épaules. Mais elle refuse mes lèvres qui cherchent les siennes, me laissant simplement couvrir son visage de petits baisers. Je comprends qu’elle réserve sa bouche à son mari. Mais je trouve quand même cela curieux car, dans quelques minutes, elle va m’offrir bien plus que cela. Je respecte cependant sa volonté. Elle m’offre son corps mais pas son cœur. C’est déjà beaucoup. En tout cas, plus que j’en demandais il n’y a pas une heure. Son corps est tout en creux et en pleins et j’en explore chaque parcelle comme un explorateur découvre uneterra incognita. Je retarde au maximum le moment de la posséder, savourant les gémissements qui sourdent de la bouche entrouverte, les frémissements qui soulèvent les seins lourds, la houle qui agite les reins. Ma ...
... bouche sur les seins de Noémie et une main enfouie au fond de son sexe déclenchent un deuxième orgasme. Alors je goûte enfin au fruit de la passion et tous mes sens s’embrasent en même temps. Impression de se vider sans fin. Cœur palpitant. Jambes flageolantes. La tête enfouie dans la masse épaisse et brune des cheveux de Noémie, je me rêve en Léonardo Di Caprio, perché sur la proue du Titanic et hurlant devant l’immensité bleue et infinie de l’océan : — Je suis le maître du monde ! ----- Je ne sais pas encore ce que sera ma nouvelle vie. Mais, j’en suis sûr maintenant, un cycle vient de s’achever, le troisième, que je ne regretterai jamais. Et un nouveau va se mettre en place, progressivement. Ce sera bien évidemment sans Noémie qui s’est donnée à moi corps sans âme. Je ne la remercierai cependant jamais assez. D’abord pour m’avoir offert ce corps somptueux, qui m’a délivré un tel plaisir. Puis pour m’avoir fait renaître à la vie. Je me rends enfin compte que je viens de vivre cinq années hors du monde. Et que même mon bonheur fou auprès de mon épouse et de mes enfants m’avait également enfermé dans un cocon douillet. Heureux dans ma bulle, puis malheureux dans mon désespoir, je n’ai plus regardé autour de moi. Et le monde a continué à tourner sans moi, ce qui est tout à fait inadmissible, vous en conviendrez. Douze ans plus tard, le monde a bien changé. Il me reste maintenant à le redécouvrir et à m’ouvrir aux autres. Et cela grâce à une goutte de sueur.