1. La Belle des années folles - 2


    Datte: 17/09/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    La belle des années folles 2 Les débuts à Paris A 19 ans, suite au départ de Mademoiselle en sanatorium, la maison charentaise fut fermée et Jeanne resta seule en Saintonge, sans famille, sa mère étant décédée l'année d'avant. Elle n'avait personne chez qui se réfugier. Sa patronne l'avait fortement recommandée à un vieux couple de la capitale, pour y tenir leur maison. Ces gens étaient des nobles du Nord-Est de la France, ruinés par la guerre, qui étaient venus se réfugier à Paris en 1915. Ils finissaient là leurs jours, avec les quelques sous qu'ils avaient pu sauver. Rassemblant ses maigres économies, elle décida de partir et prit le train à Saintes où le fermier la conduisit, elle et ses quelques bagages, dans sa charrette à cheval. Elle n'avait jamais pris le train. Ce fut donc toute une aventure et cela prenait beaucoup plus de la journée après un changement de train à Poitiers, puis à Tours. Enfin, elle arriva à la grande ville. Là, elle dépensa le reste de son argent pour se faire conduire, en taxi s'il vous plait, à l'adresse indiquée. Le vieux couple habitait au 3ème étage d'un immeuble cossu dans le 9ème arrondissement, au 46 de la rue de Châteaudun, non loin de Notre Dame de Lorette. Voilà donc Jeanne qui venait de ''monter à Paris '' Ses patrons étaient de la vieille aristocratie française. Lui avait près de 80 ans et sa femme, environ 75. Elle n'avait jamais travaillé de sa vie, à quoi que ce fut. Leur bonne était partie après la guerre pour suivre son ...
    ... amoureux et pour elle, tenir une maison à son âge était une mission impossible. Auprès de ces petits vieux, Jeanne assurait le train de la maison : elle faisait le ménage, la lessive, les courses, les repas, enfin tout ce qui était matériellement nécessaire à la vie dans cet endroit plutôt bien meublé. Même si l'appartement était assez vaste pour Paris, cela n'avait rien à voir avec la maison de Maître charentaise qu'elle venait de quitter. Ni au niveau du travail du reste car entretenir 3 pièces et la petite chambre de bonne où elle logeait trois étages plus haut, c'était un peu plus facile que les 14 pièces du ''Château'', les dizaines de mètres de couloirs et les 8 escaliers, Aussi, Jeanne qui avait la main grande et à qui l'ouvrage ne faisait pas peur avait-elle beaucoup de temps pour elle, d'autant que le vieux couple n'était ni exigeant avec elle, ni difficile à servir. Elle en profitait pour aller marcher un peu dans Paris et découvrir la capitale, ses magasins qui la faisaient rêver et ses rues interminables où elle adorait flâner. Le manque de situations un peu piquantes et de sexe, comme elle en avait connues en Charente, commençait à se faire sentir pour Jeanne. Surtout à cet âge où l'adolescence finissante la travaillait plus que jamais. Certes, elle s'adonnait bien à des plaisirs solitaires aussi souvent que possible, mais elle éprouvait une certaine frustration, qui grandissait chaque jour un peu plus. Elle aurait aimé ressourcer un peu ses fantasmes et retrouver ...
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