La Belle des années folles - 2
Datte: 17/09/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... s'imposèrent à elle. Des musiques de bastringues qui se mêlent et s'entrechoquent, commencent aussi de plus en plus nettement à descendre la rue, certaines plus fortes et plus aigües que d'autres. Par des portes ouvertes sur la rue, à gauche comme à droite, Jeanne aperçoit des salles obscures, aux lueurs rouges ou orangées ténues et tamisées, dans les lesquelles se meuvent au ralenti des ombres mal définies. Par moments elle y distingue des personnes attablées (photo 3). Ici une femme en robe très légère et d'une blondeur excessive. Là, deux hommes penchés l'un vers l'autre et se parlant à voix basse. Un peu plus loin, une fille à la jupe très fendue, est accoudée à un bar devant un verre (Photo 4). Là encore, dans le coin d'une banquette un homme penché sur une femme et qui visiblement l'embrasse. Jeanne sait qu'elle entre dans le quartier plutôt mal famé de la Place de Clichy et de Pigalle, qui aux dires des personnes qui en ont parlé devant elle, est le quartier de la perdition, celui des femmes de petite vertu et du milieu parisien. Les dames de petite vertu ! Jeanne a bien une petite idée de ce que cela représente, mais le ''milieu parisien'', elle ne voit pas ce que l'on désigne par là. Pensez donc, après dix-neuf ans passés dans la campagne dont quatre de guerre par-dessus le marché, ce n'est pas ce qui émancipe une jeune femme ! Encore quelques pas et la voilà en vue de la place Clichy, en haut de la montée. Maintenant, le long de la rue ou dans les rues adjacentes, ...
... dans les portes cochères ouvertes, des femmes très peu vêtues sont plantées là, adossées aux entrées, la poitrine dégagée, montrant leurs seins à peine voilés par des dentelles vaporeuses. Certaines marchent de long en large, mettant en valeur leurs charmes. Leurs jupes plutôt courtes ou fendues, laissent voir la chair des jambes ou en haut desquelles on imagine la fine culotte de soie, blanche et rehaussée de dentelles sans doute pour mieux exciter les hommes. Ces femmes sont là pour la baise pense Jeanne. Elles sont là pour trouver des clients qu'elles vont "faire monter" dans leur chambre ; elles vont les sucer et puis elles s'en feront baisées, les cuisses écartées sans même enlever la culotte qui s'ouvrira d'elle-même, et alors, la bite s'enfoncera bien profond dans leur con !... A cette évocation Jeanne sent son corps s'amollir et ses jambes devenir en coton. Elle sent très nettement sa fente se mouiller, la sueur perler à sa raie de fesse et glisser jusqu'à son petit trou. Son entrejambes est moite. Elle marche comme un automate, mettant un pied devant l'autre sans bien s'en rendre compte, la tête complètement à ce que font ces femmes plusieurs fois par jour. Elle revoit en flashs rapides les bites, les couilles, les fesses et les bouches des deux jeunes poilus en permission qui l'avaient dépucelée. Cela remonte à cinq ans maintenant et depuis elle n'a plus jamais été baisée, pas même une seule fois. C'est dire si l'envie la tenaille. Une femme assez forte et plutôt ...