-
Einstein (13)
Datte: 17/09/2017, Catégories: Zoophilie,
... refusait et en reprenant sa balade avec son toutou, elle avait senti longuement peser sur sa croupe le regard de ce Guillaume nouveau. Au retour, il était toujours devant chez lui, mais plus tout à fait seul et elle eut beaucoup de mal à retenir son berger allemand. Un autre chien se trouvait là avec cet homme, qui torse nu, désherbait le chemin d’accès de sa maison. Elle avait pu tout à loisir détailler ses muscles saillants sous une peau cuivrée. Il avait rattrapé son chien de justesse par le collier et ramené vers l’intérieur. Elle constatait également une réaction très anormale de son Einstein. Il rentrait au bout de sa laisse en grognant, mais de plus, il avait une trique d’enfer. Elle se demandait quelle mouche avait bien pu le piquer. L’incident fut oublié toute la semaine qui suivit cette rencontre. Mais le samedi matin vers onze heures du matin, des cris stridents se faisaient entendre derrière la haie, des pleurs d’enfant les suivaient. Quelques minutes après ces bruits bizarres, la sonnette de l’entrée la faisait sursauter. Une gamine aux boucles blondes attendait sagement qu’elle ouvre la porte. — Bonjour Madame ! — Bonjour Mademoiselle. — Mon papa m’envoie vous demander si vous n’auriez pas du sparadrap pour ma sœur qui s’est un peu écorché le genou dans notre jardin. — Ah... si peut-être ! C’est là, à côté, que vous êtes ta sœur ton papa et toi ? — Oui ! Moi c’est Justine et ma petite sœur c’est Amandine ! — Justine... joli prénom. Je cherche cela et je vous ...
... l’apporte dans une minute, tu veux bien aller le dire à ton papa ? — Oh oui ! Madame... — Madame ? Moi, c’est Maryse. Va, j’arrive tout de suite. Ce n’est pas trop grave la blessure d’Amandine ? — Oh ! Non un peu de peau arrachée, mais elle hurle comme un bébé. La brune venait de sourire à ce mot d’enfant. Finalement ce voisin avait au moins une belle gamine. Elle farfouillait dans sa pharmacie et dégotait du mercurochrome et des pansements de différentes tailles. L’ensemble à la main, elle se rendait donc chez les deux fillettes. C’était Guillaume qui l’attendait avec un sourire. — Bonjour ! Maryse... c’est bien le prénom que m’a rapporté ma petite fée ? — Oui ! C’est cela. Alors où est notre grande blessée ? — Là-bas Madame... Amandine, viens voir, la dame a des pansements pour te soigner. Une réplique miniature de la première fillette avançait avec de grosses larmes qui lui coulaient des yeux d’un bleu tout aussi profond que ceux de sa sœur. Le cabot aperçu lors de son passage était aussi présent et donnait de la voix. — Couché ! Esméralda... tais-toi bon sang ! Excusez là, mais vous devez porter l’odeur de votre chien aussi sur vous, alors elle le sent. Ces mots avaient eu un impact bizarre sur l’esprit de Maryse. Einstein, Esméralda, deux noms de chiens qui débutaient pas la même initiale, elle devait donc être du même âge que le sien. Quant à porter la fragrance de son ami à quatre pattes... peut-être même qu’à l’intérieur... aussi ! Elle rougissait de cette idée loufoque, ...