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Einstein (13)
Datte: 17/09/2017, Catégories: Zoophilie,
... mais Guillaume n’avait rien vu. Sa petite au genou griffé regardait le flacon de désinfectant. — Ça va me piquer ça ? — Et bien ! Ton papa te le dira, il faut parfois souffrir pour être à nouveau belle, et puis tu vas voir, ce n’est pas si terrible. Tiens. Prends ceci et serre les dents. Tiens, Justine, il y en a un pour toi aussi. Maryse venait de tirer de sa poche deux bonbons et les tendaient à chacune de petites femmes. Elles se ressemblaient vraiment. Mêmes yeux bleus, même blondeur de chevelure et des airs de leur père, dans les traits de ces visages, il ne pouvait pas renier les deux gamines. Agenouillée devant l’horrible blessure d’au moins un demi-centimètre sans profondeur, mais encore tachée d’une goutte de sang séché, elle grimaçait comme si l’amputation allait survenir. La fillette déballait son bonbec et se le fourrait dans la bouche. Maryse avait donc officié en douceur et pas un cri n’était revenu ameuter la maison. Guillaume suivait l’évolution des soins de sa fillette, avec un large sourire. — Je pense que vous venez de lui sauver la vie... la mienne aussi finalement ! Je ne m’en serais pas aussi bien sorti. De toute façon j’aurai encore droit à un sermon demain soir. Oui ! Les deux filles passent ce week-end avec moi, alors... si j’osais, je vous emprunterais bien pour deux jours votre trousse de secours. — Pas de souci, tenez et gardez le tout chez vous. Je pense que j’en ai d’autres. Bien je crois que j’ai assez abusé de votre temps. Je vous laisse. Mon ...
... chien s’appelle Einstein et c’est un mâle. — D’accord ! Donc ceci explique la réaction de ma miss quand vous êtes passé l’autre jour. Vous ne voulez vraiment pas prendre un verre avec nous. — Oh ! Oui ; vous voulez bien rester un peu avec ma sœur, mon papa et moi ! On pourra aller voir votre chien ? — Arrête petite curieuse d’importuner la dame. — Pas la dame... c’est Maryse pour tous d’accord ! — Et bien Maryse, pourquoi ne partageriez-vous pas nos pâtes à la sauce tomate ? Et un steak haché comme accompagnement, ça vous dirait ? Nous serions heureux de vous garder à déjeuner ! Hein les filles ! — Oh ! Oui Madame Maryse nous vous gardons... — Mais... mon chien est tout seul... — Allez le chercher... après tout, il fera connaissance avec sa voisine aussi. Je l’entends qui longe la haie souvent... il sait bien qu’une femme habite ici. — Ils ne vont pas se battre ? — On ne le saura qu’après... allez, ramenez-le-nous votre copain, qu’ils fassent ami-ami tous les deux. — La grande blessée peut-elle venir avec moi chercher mon fauve ? — Oh oui, Justine peut venir aussi Madame ? — Bien sûr ! C’était alors un bien étrange équipage qui filait vers la maison de Maryse. Deux blondinettes que Einstein voyait débouler dans son monde bien rangé. Sa première réaction était de montrer les dents, stoppant net l’élan des deux poupées. Mais la vue et la voix de sa maitresse le faisaient revenir à de meilleurs sentiments. Il se laissait alors passer la laisse et il recouvrait un semblant de joie ...