1. B o d’y and soul


    Datte: 18/09/2017, Catégories: Anal BDSM / Fétichisme Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... en marquant de la complaisance au père Armand. Je conçus que ce petit bonhomme au cheveu blanc et qui ressemblait pour une part à mon défunt papa ne pouvait déraisonnablement me faire de mal. Il me draguait gentiment avec des façons surannés qui changeaient avec celles des autres. Point de vulgarité et un vocabulaire plus riche. Il me considérait un peu comme à sa fille laquelle affirmait-il me ressemblait. Il me devinait des accès de mélancolie. Ma vie, mon mari, mon gosse ne me rendait pas heureuse. Aussi me confiais-je.Le curieux était que le beau-frère à l'égal de moi ne se méfiait pas du père Armand. Celui-ci par ailleurs lui avait assuré qu'il me protégerait de la canaille dragueuse. J'étais en de bonnes mains. En mes confidences je lui concédais que cela me pesait à force de n'être considéré que comme objet sexuel. J'avais un cerveau, un QI. Je ne me limitais pas qu'à mon cul. Du reste les années venant je ne pourrais plus tabler sur un physique avantageux. J'escomptais investir davantage en ma personnalité laquelle demandait qu'à s'épanouir. Le sieur Armand m’encourageant en cette direction.A cet égard il me proposa de développer ma culture et me soumit une liste de livres. Ils n étaient pas ardus. Nombre étaient des romans dont des classiques que j'avais honni au cours de ma scolarité. Je protestais que je ne serais pas au niveau. Qu'ils me resteraient abscons comme naguère. Il me dit qu'il me tiendrait la main et que j'y accéderais avec lui sans difficulté à leur ...
    ... richesse humaine. Il me fourgua de force en un grand rire trois livres de poche aux pages jaunies. Il me dit que je devrais lui rendre compte de mes lectures et que nous en parlerions autour d'un bon café. Cela devint un rite.Qui eût cru qu'on aurait pu un jour me convertir à Anna Karénine et au Rouge et le noir. En un certain temps j'avais copieusement détesté et Tolstoï et Stendhal. Seulement il s'agissait d’histoire d’amour. L'ami Armand comptait bien me prendre par ce biais. Passé les premières pages laborieuses je fus vite pris par l'intrigue. J’avais du mal au début avec les noms et prénoms russes mais enfin le charme s'exerça. Je m'identifiais irrépressiblement aux héros. Leurs joies et malheurs étaient miens. J'aurais voulu qu'il réussissent et que tout en finit pas mal mais la vie est cruelle.Je détestais le personnage de Mme Bovary car peut-être celle-ci me renvoyait à ma pitoyable vie. L'éducation sentimentale l'autre roman de Flaubert me touchât davantage. Je devins à ce point une goinfre de littérature. M Armand me fit découvrir cette vie autre et secrète. Je lui en conçus une indéfectible reconnaissance. J'accouchais à moi-même. Je renaissais. Je gagnais sur moi en estime. Je n'étais tant la garce, l'idiote que je croyais. Il m'assurât qu'il m'avait toujours su un important potentiel. Je ne sais comment il en vint à se confier et à me parler de sa relative solitude.Les livres et les souvenirs du passé dont ceux de son épouse défunte ne lui suffisaient pas. Ces ...