Le fétiche
Datte: 17/01/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
profélève,
grossexe,
pénétratio,
aventure,
fantastiq,
... chaman. Je connais l’esprit qui habite ton âme. Il ne vit pas parmi les Achuars mais je l’ai souvent rencontré lors de mes voyages. Le corps multicolore d’Amasank s’avançait vers elle et son visage était à quelques centimètres à peine du sien, frôlant sa joue, caressant son cou, glissant sa langue serpentine dans l’échancrure évasée de son sweat-shirt. Tanya me regardait fixement, sans oser faire un geste, m’appelant silencieusement au secours. La fière Professeur Jones qui me faisait la morale quelques minutes plus tôt, avait fait place à une petite fille morte de frousse devant les mouvements hypnotiques de ma tête de nœud. — Amasank, un peu de patience, s’il te plaît. Avant de lui proposer de rejoindre les esprits des chamans mongols, laissons-lui d’abord reprendre les siens. À regret, le corps serpentiforme du chasseur s’est mis à rétrécir, jusqu’à ce qu’il ne fasse plus qu’une vingtaine de centimètres et qu’il puisse reposer sur ma cuisse dénudée, le visage et les yeux toujours tournés vers sa prochaine proie. — Alors, qu’en pensez-vous ? Vous êtes convaincue à présent ? Elle a avalé son whisky d’un trait en me demandant de lui verser un second verre. — Ainsi, Amasank, si c’est bien votre nom, vous avez lors de vos voyages rencontré les esprits des chamanes mongols. Pouvez-vous m’en dire un peu plus ?— J’ai souvent voyagé avec Bayan Hangai, le maître des esprits chasseurs, et je sens qu’il t’accompagne aujourd’hui. Cela me ferait plaisir de pouvoir le saluer une ...
... nouvelle fois… Un masque d’effroi s’est glissé sur le visage du Professeur Jones. L’évocation de Bayan Hangai avait fait remonter des souvenirs connus d’elle seule. Amasank avait marqué des points et il était évident qu’elle allait vouloir en découvrir davantage. — … mais pour cela, vous devez libérer votre corps et votre esprit. Pour l’instant, vos chakras sont perturbés par trop d’énergie négative. Relaxez-vous. Il n’y a pas à dire, mon chasseur savait y faire pour mettre ses proies en confiance. Il s’est tourné vers moi et j’ai compris qu’il voulait que je vienne m’asseoir aux côtés de ma collègue. Elle n’a rien dit lorsque j’ai posé ma main sur les siennes, toujours nerveusement accrochées à ses genoux. Le serpent s’est avancé lentement, glissant le long des cuisses serrées l’une contre l’autre, posant sa tête juste devant la porte du paradis, faisant remonter dans mes narines les parfums incomparables d’une chatte brûlante, ronronnante de désir. Malgré tous ses talents, le jean constituait une barrière infranchissable pour le guerrier, au contraire du large sweat-shirt sous lequel il a fini par faire disparaître sa tête. J’ai fermé les yeux pour le rejoindre, m’enivrant des odeurs chaudes et sucrées qui émanaient du ventre dénudé. Il a poursuivi son ascension pour se diriger vers une superbe paire de seins, dressés au-dessus de sa tête, encore emballés dans un soutien-gorge de coton blanc. J’ai regardé la sévère Professeur Jones. Elle avait fermé les yeux elle aussi. Son visage ...