1. La joueuse invétérée


    Datte: 18/09/2017, Catégories: f, fh, ff, ffh, jeunes, ascendant, Collègues / Travail bizarre, école, fsoumise, fdomine, vengeance, dispute, miroir, Masturbation Partouze / Groupe fsodo, jouet, sm, BDSM / Fétichisme policier,

    ... amantes vont s’étreindre sans voile. Car ces deux-là sont aussi impudiques que cruelles et aiment à s’exhiber en public dans leurs moments de débauche, comme des reines se pavanant en majesté devant leurs courtisanes – j’ai malheureusement été obligée d’en faire partie à cause de mes dettes de jeu. Estelle, la jolie blonde qui monte à l’arrière de la voiture, est leur esclave sexuelle : il n’y a pas d’autre mot pour qualifier la soumission totale qui caractérise cette pauvre fille au sein du trio de lesbiennes. J’ignore dans quelles conditions elle s’est soumise à ce couple pervers, mais ce que je sais, c’est que je l’ai déjà vue passer des heures à sucer les pieds de ses maîtresses pendant que celles-ci faisaient l’amour ou jouaient aux cartes. Elles pratiquent également le shibari, l’art japonais des cordes, où Estelle est suspendue toute nue dans les positions les plus improbables et inconfortables, avant de subir d’affreuses tortures érotiques utilisant toutes sortes d’instruments barbares, puis d’être branlée jusqu’à n’en plus pouvoir avec un gros vibromasseur. Dans ce domaine comme en affaires, Anaïs est particulièrement douée, en emmenant sa victime jusqu’au bord de l’extase sans jamais la laisser exploser, ou bien au contraire en lui imposant des orgasmes en rafales jusqu’à l’épuisement complet. Mais Barbara n’est pas en reste ; elle manie les cordes en experte, ainsi que les petites aiguilles qu’elle plante dans les zones les plus sensibles du corps de l’attachée, ...
    ... afin de susciter des hurlements dont elle jouit en se masturbant. Cependant, Estelle semble heureuse de cette situation et ne proteste jamais contre les sévices qu’elle subit, même lorsque je lui demande si ça va. Parfois même, c’est elle qui réclame à ses maîtresses une séance de bondage qu’elle endure avec un incroyable masochisme. Ce soir, contrairement aux habitudes, elle était de la partie, même si je la soupçonne de perdre volontairement afin d’avantager ses deux arnaqueuses de patronnes. Pour toutes ces raisons, mise à part l’innocente Estelle, je les ai toujours profondément haïes. Et pourtant, cela fait des années que je joue avec elles au poker. L’addiction à ce jeu est plus forte que ma répulsion. En marchant sous les étoiles pour regagner mon domicile, je sanglote si fort que je suis obligée de m’arrêter, le souffle court. Un homme me demande si je vais bien ; je lui dis que oui, et je repars. Il doit croire à un chagrin d’amour. Un instant, je songe à me jeter dans les eaux noires que l’océan me tend pour abréger ma vie merdique d’allumée du poker. Des parties à six mille balles, deux fois ce que je gagne en un mois de travail devant les étudiants. Je suis une cinglée. Tiens, il me reste un billet de cinquante dans la poche arrière de mon pantalon : et si je m’offrais une pute, une avec la peau bien douce et des formes bien placées là où il faut, en guise de dernière cigarette à la condamnée ? Et puis non, je ne vais pas me foutre en l’air à quarante-sept ans, ...
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