Une vie moderne
Datte: 18/09/2017,
Catégories:
cérébral,
Masturbation
fgode,
portrait,
... étaient tous fermés. Le lendemain, le plus discrètement possible, cramoisie de honte, après de terribles heures d’angoisse au bureau – « Muriel, vous n’y êtes pas aujourd’hui ! » -, Muriel alla acheter des piles. Le grand soir était enfin arrivé. Elle appuya sur le bouton, "on/off", l’appareil se mit à vibrer de manière têtue et peu discrète. Elle le posa sur son avant-bras, sa peau se fripa, son muscle oscilla, la sensation était agréable. Elle éteignit la lumière. Elle mit l’appareil sur ses cuisses, le remonta petit à petit, avec application, vers le haut de son sexe, ferma les yeux, attendit et s’appliqua à savourer les mérites de la technique moderne : la machine ronronnait lourdement, imperturbablement, sans la moindre hésitation, mais …. Elle fut déçue par le résultat : l’appareil s’entêtait dans son vrombissement mécanique certes, mais à travers le pantalon de toile épaisse, il peinait à stimuler significativement quoi que ce soit. Elle l’éteignit, un peu triste, se mit en pyjama, l’alluma à nouveau et le remit là où le malheureux avait failli. En très peu de temps, elle sentit son action stimulante : la publicité n’était donc pas mensongère. Elle le glissa alors dans son pyjama et le frotta légèrement contre son sexe. À ce geste technique et hardi, le bouton de son propre plaisir passa instantanément de "off" à "on", se raidit, se dressa, s’érigea admirablement comme jamais au paravent il n’avait osé le faire. Une écume chaude inonda son sexe. Elle coulissa ...
... lentement l’appareil de haut en bas, faisant bénéficier à l’ensemble de son anatomie l’imperturbable vibration. L’appareil, docile et soumis, s’enduisit subtilement des saveurs que son sexe exhalait. Un plaisir, qu’elle n’avait encore jamais ressenti, s’installa durablement et elle ne put retenir plus longtemps de lourds soupirs de plaisir. Elle accéléra, au rythme de ses gémissements ou inversement d’ailleurs, son mouvement ascendant-descendant. L’ivresse l’envahit soudainement et spontanément elle présenta l’objet à l’entrée détrempée de son sexe. Dans un râle avide de désir, elle le fit pénétrer légèrement. Elle fut surprise par sa taille - ses doigts étaient si fins - et ne put retenir un geste de crainte. Mais le désir était indubitablement trop installé en elle pour que la crainte l’emporte. Elle poussa un peu plus l’appareil vrombissant, en retenant son souffle comme pour conjurer un mal probable. Plus en elle, le prodigieux vibrato opiniâtre de l’engin lui prodigua un flash d’une incroyable volupté. Elle reprit son souffle, le fit entrer entièrement et s’appliqua posément à la conduite de l’appareil, d’avant en arrière. Les sensations obtenues la défigurèrent. Instinctivement elle accéléra le mouvement, écarta un peu plus les jambes, se mit à geindre plus fortement, releva impudiquement ses cuisses qu’elle écrasa contre son ventre, sentit qu’elle dépassait la limite fatidique, - Oooh ! Folie ! - franchit la limite, sans espoir de retour, se crispa, se convulsa et dans un cri ...