Les Plaisirs du Bourg
Datte: 19/01/2020,
Catégories:
fh,
ff,
fff,
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
Lesbienne
... cette nuit. Par contre, vous veillerez à loger notre escorte… L’aubergiste accède avec empressement à la demande et dépêche sur-le-champ deux servantes à l’étage. — Mais qu’est-ce donc que ceci ? Où dormirons-nous, si ce n’est pas ici ? demande Soren.— Nous sommes conviées toutes deux chez le Bourgmestre et c’est chez lui que nous dormirons…— Mais, bredouille Soren, c’est que j’avais d’autres… La jeune femme, embarrassée, ne termine pas sa phrase, se mord les lèvres, puis enchaîne précipitamment : — De toute façon, c’est impossible, je n’ai rien pour me changer, pas de tenue adaptée, et d’ailleurs, tu sais que je ne supporte pas les politesses et révérences de ces soirées. Je n’ai rien à dire à ces braves gens et ferais juste tapisserie. Je t’en prie, épargne-moi cet embarras ! Kirsten s’amuse : elle savait parfaitement que Soren refuserait de l’accompagner à cette réception, mais n’est pas dupe ! Soren s’est trahie ! — Mais quels projets peux-tu donc bien avoir à la fin, alors que ton galant, à peine parti ce matin, est absent pour trois jours au moins ? Je vais finir par accroire qu’autre coquin t’attend…— Non point, non point, se défend la jeune femme.— Tu tiens alors à rentrer et te morfondre seule au château ?— Pas davantage ! Comme je te l’ai déjà dit, je voudrais juste me divertir un peu, danser et m’étourdir dans une joyeuse gargote. D’ailleurs, enchaîne-t-elle précipitamment pour couper court à l’interrogatoire, je passerai volontiers le reste de la nuit ici, seule, ...
... dans cette auberge ! Et nous repartirons ensemble demain… mais de grâce, épargne-moi cette cérémonie ! Kirsten n’insiste pas et consent à la proposition. oooOOOooo Les pieds dans l’eau, Sylvette se repose. Et si elle a plongé les pieds dans la Lauch, c’est bel et bien parce qu’ils étaient échauffés ! C’est qu’elle n’est pas venue à cheval depuis le château comme la Comtesse et sa cousine qu’elle a aperçues pendant qu’elle patientait dans la file d’attente de l’octroi. Si elle a parcouru avec plaisir et sans mal les quatre lieux, pieds nus dans l’herbe inondée de rosée, ses allées et venues en ville, galoches aux pieds, lui ont endolori les plantes et l’onde tiède lui est bienfaisante. Assise sur le quai des halles, Sylvette a déjeuné à son aise : deux raves avec un peu de raifort, un morceau de lard, une galette d’épeautre et comme dessert, deux des tout derniers abricots séchés de sa réserve. Nostalgique, la jeune femme s’est demandé en les dégustant s’il lui sera donné un jour de cueillir à nouveau l’un de ces fruits, doux et juteux, directement sur un arbre de sa chère Provence. En fait, elle n’y croit plus guère, le pays d’oc est loin, trop loin, et elle doit bien reconnaître s’être prise d’amour pour sa région d’adoption. L’hiver y est rude certes, le froid intense, mais le climat sec et sain : pas de mistral, detremountano ou d’aquilon joufflu pour vous transpercer jusqu’aux os. Et les autres saisons sont tellement magnifiques ! Sans compter désormais un certain vannier ...