Le concert - Histoires de Sexe

Le concert

... épaules. Délicatement, je vins lui mordiller l’oreille gauche et Juliette ne broncha toujours pas. Mes mains vinrent sur la fermeture Éclair de sa robe que j’ouvris rapidement. Je fis glisser les bretelles de sa robe sur ses bras et l’une des bretelles resta coincée sur le bras qui peignait. Juliette ne réagit pas immédiatement, puis elle décida de ramener ce bras contre son corps, pour pouvoir libérer la bretelle emprisonnée dans le pli de son bras. La robe tomba entièrement à ses pieds et Juliette reprit sa peinture. Je posai à nouveau mes mains sur les épaules de mon élève qui ne portait plus que ses sous-vêtements. Au contact de sa peau, je sentis qu’elle frissonnait très légèrement. — Mademoiselle Delporte, j’ai réussi mon coup. Je vous ai troublée. Je sens en vous un courant qui mélange une certaine inquiétude quant à ce que je viens de faire et une certaine excitation quant à ce que je pourrais faire ensuite. Vous ressentez la sensualité d’une telle scène et vous la reproduisez dans votre peinture. Il ne s’agit plus d’une banale corbeille de fruits. Il s’agit d’autre chose. En jouant sur vos sentiments, vos impressions, j’ai changé votre perception. Mes mains glissèrent de ses épaules sur ses hanches. — Vous voyez, mademoiselle Delporte, ce n’est plus une corbeille de fruits. Cette pomme que vous dessinez n’est plus une pomme ou, en tout cas, plus la même pomme. Mes mains remontèrent légèrement sur ses seins que je commençai à caresser à travers son soutien-gorge. ...

... — La pomme se fait sensuelle, mademoiselle Delporte, peut-être même sexuelle. Sa forme parfaite, son arrondi délicat, rien n’est à négliger, jusqu’à sa texture, douce et chaude. Mes mains s’infiltrèrent jusque dans son soutien-gorge et malaxèrent avec une douceur infinie les magnifiques seins de ma Juliette. — Voilà, mademoiselle Delporte, on ressent enfin dans votre peinture un sentiment, une émotion, vous êtes sur la bonne voie. C’est le moment de changer, choisissez un autre fruit, vous finirez la pomme plus tard. Tandis que je disais cela, je vins me coller contre le dos de Juliette et celle-ci n’avait d’autre choix que de sentir mon érection contre elle. Elle frémissait sous mes caresses mais faisait son possible pour rester concentrée. Je sentais sa respiration s’amplifier. Elle avait bien compris où je voulais en venir et le fruit qu’elle choisit ensuite était bien celui auquel je pensais. — Je vois, mademoiselle Delporte, que vous n’avez pas choisi au hasard. Vous vous êtes laissé guider. Peut-être un peu par moi, et je suis là pour ça, mais aussi par vos émotions. Comparer une banane à un pénis peut sembler totalement de mauvais goût, ou même d’un académisme ronflant, mais ce que vous ressentez en ce moment, je le sens aussi bien que vous. Ce n’est plus uniquement de la peinture, c’est au-delà de la peinture Peindre dans cet état ne peut que donner des merveilles, alors continuez à vous malmener pour cela. Ma main droite quitta son sein et glissa lentement sur son ...