1. L'amour est une catastrophe magnifique


    Datte: 02/02/2020, Catégories: f, fh, fhh, extracon, copains, fépilée, amour, dispute, Masturbation Oral Partouze / Groupe théatre, amourcach,

    ... je suis beau. CAMÉLIAdure : Parce que tu n’as pas encore rencontré les bonnes personnes. Ce qui n’est pas étonnant quand on vit cloîtré chez soi. LOUIS-OLIVIER : Tu es le souffle de vie qui m’anime, tu es le sang qui coule à nouveau dans mes veines. Tu m’as sorti de ma torpeur. Je renais depuis que tu es à mes côtés. Mais je n’ai pas le droit d’avoir de tels sentiments, de ressentir de telles émotions. CAMÉLIA : Chaque être humain sur cette terre devrait pouvoir ressentir cela. L’amour est beau, surtout quand il est impossible. Elle tourne dans ses bras avec grâce, le regarde fixement dans les yeux. CAMÉLIA : Je t’aime. LOUIS-OLIVIER : Il y a une question dans « je t’aime ». CAMÉLIA : Quelle est ta réponse ? LOUIS-OLIVIER : Je t’aime aussi. Louis-Olivier se penche vers Camélia qui s’était hissée sur la pointe des pieds et l’embrasse avec douceur. Acte III, Scène 2 Camélia se dirige vers le canapé, attrape son téléphone portable dans son sac à main. CAMÉLIA : Je vais mettre le réveil. J’ai un avion à neuf heures vingt à Orly. Si on se couche tout de suite, on pourra dormir quatre heures. LOUIS-OLIVIER : Je n’ai pas très envie de perdre quatre heures à dormir… CAMÉLIA,surprise : Eh merde ! LOUIS-OLIVIER : Qu’est-ce qu’il y a ? CAMÉLIA : Quarante-huit appels sans réponse ! Ça vibre ! Un autre appel ! C’est Patrick ! LOUIS-OLIVIER,blasé : Ne réponds pas. Camélia se laisse tomber dans le canapé, tenant son téléphone portable à deux mains, fixant l’écran, dépitée. Louis-Olivier ...
    ... s’assoit à côté d’elle et passe un bras sur ses épaules. Ils restent un moment silencieux, le temps que le téléphone ait fini de vibrer. LOUIS-OLIVIER : Je sens qu’on va retomber dans le mélodrame pathétique… CAMÉLIA : C’est un pléonasme… et un euphémisme en même temps, connaissant Patrick… LOUIS-OLIVIER : Tu as l’intention de faire quoi ? CAMÉLIA : De répondre : il rappelle ! Elle se lève, se dirige vers la cuisine et répond au téléphone. CAMÉLIA : Oui ? Oui, chéri ! Non, je n’ai pas répondu, je dormais ! Oui, à vingt heures aussi, j’étais fatiguée. Ben là, je m’étais levée pour aller aux toilettes, et j’ai regardé l’heure sur mon portable, et… Mais bien sûr que je suis chez Emma, qu’est-ce que tu crois ? Ah… Elle a appelé sur le téléphone fixe de la maison… Mais, mais… Mais non, avec qui crois-tu que je suis ? Je… je… je ne sais pas quoi te dire… Oui… Non, on en parlera demain… Si, je vais raccrocher… Si ! Mais qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Non tu ne sauras pas avec qui je suis ! Je vais raccrocher. Je raccroche. À demain. LOUIS-OLIVIER : Qu’est-ce que tu vas faire ? CAMÉLIA : Aucune idée… Ah si, je vais prendre une douche. Elle se lève et se dirige vers la porte du cabinet de toilette. Louis-Olivier reste seul sur le canapé. Il sort un paquet de cigarettes et s’allume une américaine. Il fume, les yeux clos, quasiment immobile, laissant la cendre tomber d’elle-même sur le plancher. Rien ne trouble le silence si ce n’est le bruit de l’eau qui s’écoule sur Camélia. Un ...