Cocu content mais pas trop. Voire pas du tout (4)
Datte: 20/09/2017,
Catégories:
Hétéro
... suis navrée, mais l’alcool le rend complètement idiot. - Ce n’est pas grave, je vous ai dit tout à l’heure, mais vous n’avez sans doute relevé qu’elle était décédée. Dit-il en me souriant, comprenant que je venais, malgré moi, de le faire entrer dans le cœur de Mathilde. — Ca fait maintenant 10 ans, mais il en reste toujours quelques choses. — Ca doit être dur de vivre seul non ? Demanda Mathilde. — Vous savez ? Je m’occupe, j’ai beaucoup d’activité, j’aime rencontrer des gens nouveaux comme ce soir. Il profitait de la situation. Je lui avais raconté notre petite expérience. Je sentais l’affaire m’échapper, j’étais saoul et j’ai voulu faire le malin. — Vous allez en club échangiste ? — Oui ! Ca m’arrive de temps en temps. Quand je me sens seul. — Ah oui. Nous aussi nous y somme allez. Deux fois. N’est-ce pas chérie ? Mathilde, une fois de plus me fusille des yeux. Cette fois, je crois que je me suis grillé tout seul. Et pourtant, imbécile et alcoolisé j’insiste. — Bah quoi ??? Y a pas de honte. En plus t’as aimé ça il me semble non ? Surtout la dernière fois. - Mais tu vas la fermer !!! — Allez quoi raconte à Bernard il sait ce que c’est. Je ricane. — Oui Mathilde. Racontez-moi. — Sûrement pas. — Allez quoi... fait pas ta mijaurée. Dis-je. — Fous-moi la paix. Mathilde est écarlate, rouge vif, gênée, et pourtant je suis surexcitée. Bernard vient à son secours. — Laissez tomber. Allez venez danser. Mathilde se lève et se love dans ses bras comme une pauvre petite chatte, me ...
... jetant au passage un regard assassin dont elle en a le secret. Moi, plein comme un âne, je lui fais un clin d’œil. Finalement. Je finis par m’éclipser dans la cuisine, je ramasse les assiettes qui traînent dans l’évier et les mets dans le lave-vaisselle. Pourquoi ? Je ne sais pas. Il fallait que je me change les idées. J’avais le cerveau embrumé par l’alcool que j’ai bu trop vite. Puis, je me suis souvenu que Mathilde dansait avec Bernard. Je ne sais pas combien de temps, c’est écoulé, mais je reprends un peu mes esprits en me disant que j’ai peut-être bien jeté ma femme dans les bras de cet homme avec mes réflexions idiotes. Je décide donc de les épier. La porte de la cuisine entrouverte, ils ne peuvent pas me voir. Je les vois tout aussi bien que je les entends. Je suis bien placé. — Alors comme ça, Mathilde, vous avez aimé vous rendre dans ce club ? — Oui, j’ai trouvé ça étrange et à la fois excitant. Dit-elle timidement. Voilà qu’elle se confie. Je n’en crois pas mes oreilles. Je m’appuie doucement contre le mur afin d’observer la scène confortablement. — Vous avez aimé être vue et touchée par d’autres ? Vous avez fait l’amour avec d’autres hommes ? - Non. Dit-elle. — Qu’avez-vous fait ? — Je l’ai... je l’ai... juste une fellation. — Oh Mathilde que vous êtes belle comme ça, toute timide. On vous donnerait le Bon Dieu sans confession. — Elle rit, et se serre un peu plus contre lui. Elle est rouge comme une pivoine, signe caractéristique qu’elle est bien attaqué niveau ...