Fucking my blues away
Datte: 06/02/2020,
Catégories:
hh,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
voisins,
sport,
amour,
hsoumis,
Oral
préservati,
hdanus,
hsodo,
Je le connaissais de vue pour l’avoir remarqué à l’arrêt de bus. Au bout de quelques mois, nous nous saluions d’un signe de tête discret et curieusement chaque matin j’espérait le voir. Les livres qu’il portait indiquait qu’il était étudiant en Sciences Eco, certainement en DEUG vu l’âge qu’il devait avoir. Entre dix-huit et vingt ans, le visage encore poupin, la peau très douce, les joues couverte d’un duvet blond, silhouette juvénile et athlétique. Nous habitions le même pâté de maison. J’avoue qu’au bout de quelques semaines, je l’ai inscrit à la liste de mes phantasmes masturbatoires. Je l’imaginais nu, cambré sur le canapé du salon et moi derrière en train de l’enculer en douceur et en profondeur. Ou moi assis comme un pacha et lui à genou devant moi en train de me pomper le dard docilement. Je m’éclaboussait de foutre en me fourrant un majeur humide dans le fion, perdu dans ma rêverie lubrique. Et puis je m’endormais en me disant que demain serait un autre jour, peut-être moins pire que celui que j’avais terminé. Un de mes amis m’avait conseillé le jogging pour sortir de ma déprime. Aux premiers beaux jours, j’ai profité des promotions dans un grand magasin d’articles de sport pour m’équiper de la tête au pied. Les runnings m’allaient bien, et au bout d’un mois j’ai retrouvé mon souffle. À la fin de mon parcours du dimanche matin, les endorphines qui couraient dans mes artères m’emplissaient d’une douce euphorie me faisant flotter au-dessus du trottoir. Ma bonne ...
... humeur durait jusqu’à la fin de l’après-midi. Le jour tombant me rappelait que le lendemain serait le lundi et que je retrouverais ce boulot qui ne m’intéressait plus du tout et tous ces collègues dont je n’avais rien à foutre, et qui me le rendaient bien, léger harcèlement moral en prime. Depuis plusieurs mois, on ne me confiait aucune mission, personne de me demandait de participer à un projet ou un autre. La blague courait dans les couloirs : "Tout le monde et charrette sauf Frédéric. Parce que Frédéric est dans la prochaine charrette !" J’ai répondu à un petit malin que manifestement on me payait "beaucoup trop pour ce que je faisais, mais pas assez pour ce que je m’emmerdais dans cette boîte". Le bon mot avait fait son chemin dans la hiérarchie, j’étais grillé. Evidemment ils ne voulaient pas me licencier, cela aurait été trop coûteux. Ils attendaient simplement que je décroche, ou que je fasse une faute grave. Moi je continuais à prendre mon bus tous les matins en espérant le voir, et puis à courir le dimanche matin, quelle que soit la météo, histoire de m’imposer un peu de discipline. Ce dimanche là, en sortant de mon immeuble, je l’ai trouvé assis sur le banc le plus proche. Il m’attendait. Sans un mot il m’a emboîté le pas en courant. Je l’ai regardé en souriant, et lui aussi m’a souri. Du coup j’ai eu envie de l’embrasser là, en pleine rue. Il courait bien. Pas vraiment essoufflé alors que j’atteignais mes propres limites. Ses jambes musclées que couvraient des poils ...