Un amour d'Anaïs
Datte: 11/02/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
Collègues / Travail
amour,
Oral
pénétratio,
C’est en sortant des chiottes de mon boulot (eh oui…), alors que j’avais encore les mains liquides et le parfum bistre qui flottait autour de moi que je croisai la nouvelle stagiaire. Comme à mes 15 ans, je ne pus décoller mon regard : un petit bout de femme blonde de partout au sourire à peine esquissé, jolie comme un coeur. Elle dut remarquer ma présence à l’odeur car elle me gratifia d’un rictus que j’interprétai immédiatement en ma défaveur. La suite me prouva que non. Je la retrouvai quinze minutes plus tard dans mon bureau, présentée par mon responsable. Je lui tendis une main ferme et le sourire large de l’employé aimable et sûr de lui. Anaïs, puisque tel est son nom, me renvoya la pareille, et mon coeur se noya instantanément dans sa blondeur. Ca commençait mal… Marié, amoureux de ma femme et père de 3 enfants, j’espérai qu’elle ne croisât que rarement ma route, perdue dans un bureau au-delà de la machine à café et des toilettes. — Elle va travailler avec vous, puisque vous avez de la place, me dit mon chef. Vous n’y voyez pas d’inconvénients ? J’opinai en bouillant, ne sachant si je devais l’assassiner ou le bénir. Peu après, polie et intimidée, elle prit ses quartiers en prenant soin de s’enquérir de mes habitudes de vieux de la place afin de ne pas troubler mon ordre. Professionnel, je lui donnai les tuyaux nécessaires et tout le matériel pour que son travail se réalise dans les meilleures conditions. Elle me sollicita toute la matinée pour toute sorte de choses ...
... et je lui répondais gentiment, fixant par-delà mon écran son joli minois et sa poitrine délicieuse qui s’agitait au rythme de son installation. Inutile de préciser que je ne fus pas très productif ce matin là. Je l’invitai à déjeuner le midi et en la questionnant habilement, j’appris qu’elle avait 20 ans et qu’en plus d’être blonde et belle, elle était intelligente et cultivée, comme quoi… Et comme j’ai cette chance de savoir faire parler les gens de choses intimes sans en avoir l’air, j’allais bientôt en savoir davantage, enfin je l’espérais parce que, mine de rien, cette fille me rendait dingue. J’ai la tête assez sage pour savoir m’arrêter quand il y a danger, mais j’ai découvert alors que ma sagesse a une limite qui s’appelle Anaïs. Bref, les jours ont passé et nos rapports sont devenus amicaux puis presque complices. Oui, car non content d’avoir des intérêts communs, nous nous découvrions des caractères très compatibles. Et comme Anaïs ne voyait que moi ou presque dans la journée, les choses ne pouvaient pas en aller autrement. Au bout de quinze jours, je compris que j’avais succombé aux affres de la passion et j’étais fou de désir pour elle. Je pensais à elle la nuit, le matin était un bonheur et le soir une douloureuse souffrance. Un amour terrible qu’il me fallait cacher, même à elle, de peur qu’il se réalise… Car la jeune fille n’était pas insensible, je le voyais bien, à ce flegme qui fait mon charme et à ma conversation que pourtant je sentais devenir plus vaporeuse ...