Un amour d'Anaïs
Datte: 11/02/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
Collègues / Travail
amour,
Oral
pénétratio,
... à mesure que ses yeux, sa bouche, son nez, ses cheveux et tout le reste me pénétraient. Mais mon talent d’accoucheur de paroles coquines fut sans effet sur elle. Je ne savais toujours rien ou presque, parce que d’un rire joyeux ou d’un regard en coin, la petite se faisait muette et mes mots d’ordinaires si adroits se faisaient inutiles. Je n’insistais d’ailleurs pas trop, mon coeur bondissant leur donnant un timbre que je ne me reconnaissais pas. — Eh oh ! Y a quelqu’un !!! Putain ! Ce devait faire trente minutes que je bloquais les chiottes. Euh… oui, y avait moi, qui me masturbais, comme un con, en pensant à elle ! Dans le bureau, c’est elle qui s’installait, qui chamboulait tout, qui apportait quelques fleurs pour égayer, qui rangeait et triait les dossiers à sa façon, toujours en me demandant si ça ne me gênait pas, et moi je subissais avec bonheur. Les semaines couraient et le stage allait s’achever. J’en crevais et je ne disais rien. Plusieurs fois j’allais oser, mais chaque fois mes dernières lueurs de raison me disaient de me taire, parce que je sentais qu’elle ne dirait peut-être pas non et que les emmerdes allaient commencer. Trop con, peut-être, trop respectueux, sûrement. Le dernier jour arriva. Le soir, le chef et quelques collègues proches firent sauter quelques bouchons pour le traditionnel pot. Anaïs voltigeait entre les rires et les paroles aimables adressées aux uns et aux autres. Pour une stagiaire, les pots ne durent pas des heures, et tout fut bouclé ...
... assez rapidement. Tandis que nous retournions au bureau en plaisantant dans les couloirs maintenant vides, elle me tira brusquement par la manche au niveau des toilettes et m’entraîna à l’intérieur. — Comme c’est là que je t’ai croisé la première fois (elle gloussa), c’est là que je veux te dire merci. Et elle se pencha vers moi pour m’embrasser. Je ne vous dirai pas comme toute la tension accumulée en un mois se libéra soudainement en un bouillonnement d’adrénaline. À ce contact lingual, je chavirai complètement. Je bandai à en éjaculer presque dans mon futal. Mais je ne la violai pas, non. Mes mains partirent lentement au contact de ses cheveux, descendirent le long du dos, tandis que l’étreinte durait et remontèrent vers le visage pour l’enserrer le plus tendrement qu’il me fut possible. J’en pleurai presque, tandis qu’elle m’embrassait et mon «Je t’aime» fut si spontané qu’il m’étonna moi-même. — J’ai envie de toi… osai-je lui susurrer. Et elle me répondit la même chose. Ca y est, les emmerdes commençaient, et la vie du quadra en goguette qui se tape la stagiaire derrière le dos de sa femme (une image qui m’a toujours écoeuré) semblait celle qui m’attendait. Le chemin du bureau le long des couloirs vides me fut une route de miel. Nous étions dans les bras l’un de l’autre, rougis au fer chaud. Je refermai la porte soigneusement et je dévorai littéralement Anaïs avec mes mains et ma bouche. Je l’aurais avalée si j’avais pu, vêtements compris. Plus rien n’existait, plus rien ...