1. Un amour d'Anaïs


    Datte: 11/02/2020, Catégories: fh, jeunes, Collègues / Travail amour, Oral pénétratio,

    ... salive sur mes tétons qu’elle agaça un instant. Elle se baissa ensuite et je ne vis plus rien de ce qu’elle fit. Juste la sensation d’être avalé. Elle poursuivit sa caresse jusqu’à ce que je la repousse doucement. Elle m’interrogea du regard, mais je ne désirai pas jouir ainsi. Pas avec elle. Doucement je la déposai sur la table de travail. Un lit eut été plus confortable pour varier nos échanges, mais la direction n’avait pas jugée utile d’en pourvoir encore nos bureaux. Mon sexe la pénétra de nouveau, plus lentement, plus patiemment, et je jouai de mes mains sur son clitoris et sur son ventre. Sa respiration se fit plus courte, son soupir plus aigu et ses mains se contractèrent. Je la relevai alors et la serrai dans mes bras. — Viens en moi, souffla t-elle à mes oreilles, viens en moi… Si un mot suffit parfois à déclencher des orgasmes, celui-ci fut dévastateur. Anaïs me mangeait l’oreille et j’entendais sa jouissance croître dans les cris qui me déchiraient le tympan. J’allais au plus profond d’elle, très vite et très fort, et mon amour l’inonda brusquement. Je ne bougeai plus, la serrant très fort, tandis que je me déversai en elle qui tremblait. La tête vide, le silence intérieur, comme si j’avais fondu, implosé, désagrégé et désarticulé. La douceur d’Anaïs sur mon corps et son tendre baiser me ramenèrent à la réalité. Dieu qu’elle était belle. Même ses cils étaient blonds. — ...
    ... C’était fabuleux, me dit elle. Je n’ai jamais joui comme ça. Un clin d’oeil, quelques mots taquins, juste pour le plaisir de l’entendre rire, et nous nous rhabillâmes. Comme je rentre toujours tard le vendredi (Je fais du sport), je ne m’inquiétais pas de l’heure, et j’invitai la petite à manger quelque chose. Nous voilà sortis, à la recherche d’un restaurant. C’est dans une brasserie animée du quartier qu’elle me confirma son mariage. Un garçon qu’elle connaissait depuis toujours, le seul et unique amour de sa vie. Ses paroles auraient pu me blesser, moi qui me voyais déjà amoureux. Curieusement, et fort heureusement, elles eurent un effet curatif. L’amour ne s’envola pas, mais il se mua en un attachement tendre et délicat. Anaïs ressentait la même chose à mon égard. Nous ne pouvions, ni ne voulions finalement rompre nos engagements, quelle qu’ait pu être notre concupiscente entente. Nous nous trouvions toutes les qualités du monde. Elle se voyait belle dans mon regard, et moi pareil dans le sien. Vous me croirez ou pas, mais Anaïs insista pour que je sois son deuxième témoin de mariage, ce qui se fit au prix de quelques mensonges de part et d’autre. Anaïs et moi sommes restés les meilleurs amis du monde et la complicité qui nous unit ne s’est jamais affaiblie. Nos yeux s’échangent parfois quelques souvenirs, mais il n’y a plus jamais eu la moindre ambiguïté. Seulement un bel et éternel amour. 
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