1. L'amour au boulot


    Datte: 17/02/2020, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail plage, boitenuit, danser, voyage, amour, jalousie, noculotte, Oral pénétratio, amourpass, amourcach,

    ... charmante voisine se manifeste à nouveau. — Daniel, peux-tu m’enduire le dos ? demande-t-elle simplement en me tendant le flacon et prenant position. Tant pis pour ma façade, me voilà à pied d’œuvre face à son verso. Je me jette à l’ouvrage et y mets tout mon cœur. Jamais auparavant je n’avais mesuré à ce point ma sensibilité tactile. Je sais tout, je connais tout depuis la hauteur, la longueur, la largeur, l’épaisseur, la teneur, la douceur et je ne sais quoi encore. Mes neurones tournent en boucle sans plus pouvoir ni vouloir s’échapper. Cette vie, cette chair, ce sang dont je pressens les frémissements, tout cela m’enivre. Je m’échine sur l’épine dorsale et prends repos sur la flottante. Ne puis-je grimper l’échelle costale ? Mais si ! Qu’est-ce donc ? Tendre, doux, enivrant. — Tiens, tiens, on devient coquin, morigène-t-elle tandis qu’en douce, pas du tout innocent, je caresse du bout des doigts la périphérie du sein. Le ton de la réplique porte plus d’invites que de réprimandes. C’est à ce moment seulement que je comprends que j’ai encore toutes mes chances. Je vais faire un carton. Sacré tiercé en perspective d’autant que je suis seul sur la ligne de départ. Je n’ai pas vraiment le temps d’exploiter mon triomphe. Christine a ce genre de réaction imprévisible qui me déroute, elle se redresse, prend ma main et me tire vers l’océan. Le phénomène est si puissant, si rapide que je me retrouve en train de nager vers le large avant même d’en avoir pris conscience. Ouais, je ...
    ... sais, ces temps-ci, je suis un peu lourd au niveau des synapses, le courant passe mal. Faut pas m’en vouloir, j’ai des raisons objectives. Bon, bref, ma nageuse préférée se débrouille comme un chef, mais sur ce terrain aussi, elle n’est pas de taille à m’en remontrer. Je me contente de papillonner tout autour et m’en retourne pareillement quand ma sirène bien-aimée prend le virage à 180 ° et s’en revient vers le rivage. N’ai-je pas foiré une occasion d’accélérer les choses ? Je n’en sais rien. Plus jeune, je n’ai jamais su quand était le bon moment. Aussi loin que je me souvienne, c’était toujours les filles qui faisaient le premier pas. Je me remémore très clairement ces instants magiques, préludes au temps de la gloire quand l’espace se contracte et que le temps s’arrête. Quand une mélodie divine envoûte les âmes et que les cœurs s’affolent. Oui, le souvenir de ces émotions est encore très vif en ma mémoire, mais je me sens aussi gauche qu’à vingt ans et incapable d’en pressentir le divin avènement. Je sais que cela va arriver, c’est tout. Quand ? Je ne sais. Parfois cependant, je doute de ma fortune. Sommes-nous bien sur la même longueur d’onde ? Elle comme moi ? Mais oui ! C’est écrit, notre destin est tracé. Cette certitude, ou quasi-certitude, me donne une pêche d’enfer et la sérénité. Elle calme mon impatience autant que la flambée dans mon dos. Du coup, chaque seconde devient autant de perles de plaisir qui pavent ma voie vers l’échéance inéluctable. Puis l’instant ...
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