L'amour au boulot
Datte: 17/02/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
plage,
boitenuit,
danser,
voyage,
amour,
jalousie,
noculotte,
Oral
pénétratio,
amourpass,
amourcach,
... d’après, le doute surgit de nouveau… L’après-midi tire à sa fin, Christine se sèche, enfile son top sur la poitrine nue, enroule son paréo et d’un mouvement habile, élégant, elle se débarrasse de la culotte humide. Je fais à peu près de même, du moins c’est mon dessein parce que ma façon ne se compare en rien à la sienne. La mienne est empruntée, banale, insipide tandis que sa licence est glorieuse, magnifique, formidable. Elle persille notre complicité de conjectures coquines lesquelles phagocytent mes neurones et ne me lâchent plus. C’est étrange, comme une action anodine en soi peut avoir de telles répercussions. Je bande comme un âne et ça se voit. Et rien à faire, la pression ne relâche pas. Naturellement, Christine finit par remarquer ma fièvre pour le moins truculente à un moment où ma vigilance est prise en défaut. Je suis en train de payer nos glaces à une échoppe en chemin. La réaction de l’effrontée est extravagante, elle rit, elle se tord, elle glousse et s’esclaffe, postillonnant les arômes aux quatre coins du quartier. L’hilarité est communicative et nous finissons dans les bras l’un de l’autre. Oui, nous nous embrassons. Un baiser sage, ou plutôt un bécot maladroit et baveux aromatisé à la vanille, à la pistache, au chocolat et à la fraise. C’est bref, rapide, mais suffisant pour sceller notre entente. Une entente gaie, pétillante, sonore, passablement savoureuse, parfumée et barbouillée. Nous gambadons et roucoulons tout au long du chemin, bras dessus, bras ...
... dessous. À l’hôtel, Christine m’arrête à la porte de sa chambre, et se hissant sur la pointe des pieds, pose un bec collant sur mes lèvres qui ne le sont pas moins. — Va te préparer. Je t’appelle quand je suis prête, ordonne-t-elle d’un ton péremptoire avant de disparaître et rabattre le battant. oooOOOooo Christine est éblouissante. Elle a revêtu une petite robe sexy à fines bretelles, taillée dans un tissu fluide à reflet métallique, coupée à mi-cuisses. Le dos est nu. Le décolleté plonge jusqu’au nombril, mais son audace est tempérée par une broche qui le pince sous la poitrine. Le taxi nous conduit à ce restaurant qu’on nous a recommandé. Dans la voiture, ma Dulcinée reprend le fil de la conservation un peu trouble que nous avons engagée quelques instants auparavant. Elle garde un souvenir ému de cette érection qui la flatte et je sens qu’elle veut me faire dire ce genre de niaiseries qu’on lit dans ces romans qui suintent un romantisme suranné. — Ben oui, j’ai terriblement envie de toi. Ça t’étonne, essayé-je de me défiler bêtement sans bien savoir pourquoi. Parce qu’après tout, il ne me coûte rien de lui avouer qu’elle me plait, que je l’aime telle qu’elle est, tout entière, avec sa beauté, ses qualités, ses défauts et son caractère de cochon. — Cela fait-il longtemps ? s’enquiert-elle avec préciosité et gourmandise, d’un air un peu absent qui me donne à penser que la futée m’a percé à jour plus sûrement que si j’avais tout dit. Mais je ne sais pourquoi, je pressens autre ...