L'amour au boulot
Datte: 17/02/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
plage,
boitenuit,
danser,
voyage,
amour,
jalousie,
noculotte,
Oral
pénétratio,
amourpass,
amourcach,
... sombrero aux machos qui l’ont importunée, elle ne s’offusque pas pour autant de mon hostilité teintée d’incrédulité et au contraire se fait chatte, pleurniche et poursuit son cinéma avec persévérance, sans se lasser, certaine qu’elle parviendra à ses fins, un peu à l’instar de ces gamins dont l’insistance finit toujours par payer. — Les types me pelotaient partout, larmoie-t-elle avec des trémolos dans la voix.— …— Y en a un qui voulait me baiser, finasse-t-elle, se faisant plus vulgaire que nécessaire, croyant sans doute m’apitoyer en évoquant le viol hypothétique auquel elle aurait miraculeusement réchappé. Et alors, ma jolie, tu as fait ce qu’il fallait pour ça. Je garde mes pensées pour moi. Les confidences de Christine me rassérènent malgré tout, non pas tant par le contenu dont je ne suis pas plus dupe qu’elle, que parce qu’il me plait qu’elle insiste ainsi, cela caresse mon ego. Il faut dire aussi qu’en même temps la rusée se fait câline et caresse autre chose. La maligne a du flair, elle pressent son emprise, son ton se fait plus taquin. — Remarque, peut-être que j’aurais dû le suivre, j’ai vraiment envie d’une queue, minaude-t-elle d’une manière aussi triviale que le propos, pour me faire bisquer, tandis que son corps colle au mien et que sa main convoite des zones éminemment sensibles. Seigneur ! Mais tu bandes comme un cerf, se pâme-t-elle, mimant l’émerveillement tout en poursuivant l’ouvrage déstabilisateur. Par tous les saints ! Combien ses lèvres sont douces, ...
... pulpeuses, chaudes sur les miennes ! Je lui donne ma bouche et abandonne ma langue. La sienne, déterminée, pugnace, force son chemin et corrompt la mienne au prix de ces jeux experts auxquels je ne sais pas résister. Je fonds, je m’effondre, je suis à sa merci. La dévergondée m’a vaincu. Christine, ma chérie, fais de moi ce que tu veux ! Je n’ai plus de souffle et ne respire que par toi. Pour toi. Mes mains s’égarent, l’une vers la chute de reins, l’autre croise le sein, dont la chair est délicate, moelleuse et tendre sous mes doigts. Le téton me parait prodigieux et d’une sensibilité exacerbée. N’a-t-elle pas réagi ? Mais si ! J’oublie les derniers vestiges de rancune et explore le registre. Je joue de la langue, de la paume et du doigt et recueille l’écho. Ce semblant de pouvoir qu’on a parfois sur les chairs et les corps est proprement enivrant. Il y a de la magie là-dessous. De son côté, Christine s’affaire toujours, fébrilement mais efficacement. Je sens les doigts habiles autant que résolus qui tricotent et défont ces obstacles qui bientôt n’en sont plus. Oh ! Jupiter et tous les autres, faites place, me voici ! Les cieux ne sont pas loin quand vient ce soulagement qu’on ressent lorsqu’une main amie vous vient en aide. Fichtre ! Que la besogne est belle et bonne ! Sublime Aphrodite, je ne te remercierai jamais assez pour tant de félicité. Mes lèvres et ma langue s’attardent sur le mamelon pendant que ma main glisse et louvoie pianissimo vers le ventre de ma bien-aimée. ...