L'amour au boulot
Datte: 17/02/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
plage,
boitenuit,
danser,
voyage,
amour,
jalousie,
noculotte,
Oral
pénétratio,
amourpass,
amourcach,
... robe puis la jette sans égard sur le capot de la vieille Mercedes sur laquelle nous prenions appui. Elle est nue, intégralement nue, mais dans les parages ce n’est pas vraiment original. Par ici les couples sont nombreux, qui se donnent comme nous en spectacle. En aval autant qu’en amont, la rue est le refuge des amants pressés d’en découdre. La harpie vorace reprend position, le cul contre l’aile avant du véhicule, ouvre la fourche des cuisses et me tire avec force vers elle pour l’eucharistie purificatrice. La transmutation en nymphe avide de sexe n’a duré qu’un instant, mais il me faut encore moins de temps pour devenir fou furieux. Je ne sais qui ou quoi déclenche ma démence, mais je soupçonne un poison diabolique. La jalousie ressurgit et me transforme en satyre féroce et méchant en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Des images horripilantes me bouffent la tête, représentant des chorégraphies lubriques et des fornications sataniques. Je la vois avec des dizaines d’hidalgos dont les mains s’affairent avec empressement sur son corps tandis que des appendices copulatifs et jubilatoires frétillent et bavent d’aise face à la chatte en goguette. J’en rajoute sans doute, mais ma rage n’a que faire de lucidité. Le Diable lui-même s’empare de mon esprit et je ne suis plus qu’un démon implacable et monstrueux. Garce ! Salope ! Pute ! L’androïde inhumain que je deviens bascule la femelle en un tour de main et la plaque, poitrine sur le capot du tacot. Je la pénètre en ...
... levrette, d’un coup, sans ménagement, et la bourre avec une bestialité dont je ne me croyais pas capable. Mon intention est malfaisante, je veux faire mal, je veux l’éventrer, la déchirer, l’avilir, l’anéantir. Je profère les pires insanités et éructe ma haine pendant que Christine râle, gémit, halète, et ahane dans des tonalités qui montent crescendo en retour de chaque brutalité, mais en ai-je seulement conscience ? Non ! Pas vraiment. Je suis sourd et aveugle. Mon esprit et ma conscience gîtent au bout de mon gland. Mon délire meurtrier culmine avec l’apothéose, j’accélère frénétiquement la besogne et explose dans son vagin sur un bouquet final qui m’anéantit. Mon égoïsme est immense. Je ne vois pas même qu’elle aussi a joui. L’euphorie ne dure pas. Je suis là, bête et idiot, mon ventre contre les fesses de Christine et mes mains sur ses hanches. Elle ne dit rien, ne bouge pas, affalée sur son capot. J’ai peur du pire. Imbécile ! Qu’ai-je fait ? Comment peut-on être aussi inconséquent ? Bonjour la honte ! Bonjour l’angoisse ! Christine se redresse et vient se lover contre ma poitrine. Quel soulagement ! Mon cœur n’y résistera pas. Le bonheur s’insinue par tous mes pores et diffuse la paix dans mon corps et mes entrailles. — Ça t’arrive souvent d’avoir des rapports non protégés ? persifle-t-elle doucement.— Hum…— Tu es toujours aussi bestial ? Un véritable sauvage ? Tu m’as fait mal, se lamente-t-elle sans hausser le ton, presque dans la foulée de la première tirade, à laquelle ...