1. L'amour au boulot


    Datte: 17/02/2020, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail plage, boitenuit, danser, voyage, amour, jalousie, noculotte, Oral pénétratio, amourpass, amourcach,

    ... demoiselle m’asticote, me bassine, et tente de percer ma « méthodologie » comme elle dit. Sans surprise, la néophyte n’y comprend absolument rien, si bien qu’elle n’est pas loin de croire à mon incompétence. — Vous ne prenez pas de notes ? remarque-t-elle en français, d’un ton réprobateur tandis qu’elle continue de noircir ses feuillets. Comme si cela m’était nécessaire pour desprocess quelconques que je connais au moins depuis que ma mère m’a sevré. Autant dire que ça fait un bail. « Ma mie ! Oublie-moi, s’il te plait », pensé-je en serrant les mâchoires sans répondre. Ma désolation est grande. Le grand marionnettiste mélange les ficelles et se joue de moi. Un alchimiste démoniaque lui donne un coup de main. L’alambiqueur, maître des cornues, emmêle les fioles, combine les élixirs, perfusant dans les cœurs de traîtres sentiments, qui de la déception, qui de l’espoir et qui d’autres je ne sais quoi, ici et là, au hasard ou de manière erratique ce qui revient au même, mais toujours de façon incompréhensible pour le commun des mortels. Seigneur ! Pourquoi donc n’ai-je plus ta faveur ? Ben oui, je suis présomptueux, il m’arrive de m’adresser directement à Dieu. C’est pas que je sois vraiment croyant, non. En tout cas, pas à la mode traditionnelle, mais j’ai peur du vide, j’ai le vertige et j’imagine égoïstement qu’il existe une entité suprême pour nous ramasser quand on se casse la gueule, laquelle entité en définitive régente tout ce bordel, bien mal à vrai dire si l’on ...
    ... compte les cadavres indus. Bon, c’est pas clair, mais on va pas faire une psychanalyse. Hein ! N’empêche que cette fille est une emmerdeuse. Plus d’une fois, ma patience est mise à rude épreuve. Une fois, la moutarde me monte au nez. Je finis par craquer, je me lâche et lui corne haut et fort mon irritation dans les trompes. Imbécile que je suis ! Ma réaction est excessive. Je n’ai jamais su parler aux femmes. Mademoiselle boude derechef et ne me cause plus pour l’éternité. C’est terriblement long la perpétuité, diablement dur aussi. Pitié, mon ange ! Les mots ont dépassé ma pensée. Pour sûr ! Je ne supporte pas que nous soyons fâchés. Et par-dessus tout, je veux rester en piste même si mes chances sont égales à celles d’un bourrin sur un champ de courses. Le lendemain encore, j’abjure à nouveau ma goujaterie, implore la réconciliation. Sans succès ! Les jours passent et je suis triste. Le soleil ne brille plus avec autant d’éclat. Ma réaction est singulière, je n’avais RIEN, et maintenant qu’on m’en a privé, ce rien me manque. J’en viens à regretter les piques. Nous quittons Guadalajara et atterrissons à Monterrey. Quant à notre jeune guide qui suscite tant d’enthousiasme, d’autres tâches l’appellent. — Vous ne pouvez nous accompagner !— Oh ! Quel dommage ! déplorons-nous tous et moi aussi. Suis-je hypocrite ? Non… oui peut-être… non, non… je ne sais… Au diable ! Aucune réponse n’est obligatoire. J’ai le droit d’avoir mon jardin secret. À Monterrey, un honorable sexagénaire le ...
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