1. L'amour au boulot


    Datte: 17/02/2020, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail plage, boitenuit, danser, voyage, amour, jalousie, noculotte, Oral pénétratio, amourpass, amourcach,

    ... remplace. C’est un vieux routier aux traits burinés et plein de cicatrices. L’homme m’annonce avoir vécu et étudié à Montpellier. Il dit connaître l’occitan, et saperlipopette, il le parle, et bien mieux que je ne le baragouine. Eh bien ! Ça m’en bouche un coin. Je n’imaginais pas tomber par ici sur un gars capable de citer Mistral en version originale. Nous visitons le site de Saltillo puis cinglons vers Matamoros. Le mutisme de ma Wallonne préférée est un peu moins déterminé. Je me réjouis à chaque embellie et renouvelle mes regrets. La cabocharde ébauche un sourire, entretient mes espérances… Au fait ! Qu’ai-je donc à espérer ? Pas grand-chose… Nigaud va, que crois-tu ? Mes pensées plongent dans la mélancolie. C’est dur de vieillir ! De son côté, Casey ne prend pas parti. Du reste, il n’en est pas capable. Ce garçon est tellement affable qu’il en est totalement inoffensif, inodore et transparent. Au demeurant, le jeune homme a d’autres préoccupations. Il est amoureux et projette de s’échapper le temps du week-end, vers une petite ville au Texas, où l’attend sa « Juliette ». Ce « Roméo » prévoit de nous rejoindre plus tard à Ciudad Madero. Le samedi après le déjeuner, notre accompagnateur si talentueux, amoureux du célèbre poète provençal, nous largue, Christine et moi-même, dans un l’hôtel à Cd Madero, une commune de la conurbation de Tampico. Enfin ! Un long week-end de repos. Ça fait longtemps que cela ne m’était pas arrivé. Je vais pouvoir souffler et sacrifier à mon ...
    ... passe-temps favori : la sieste. Ah, la sieste ! Quoi de plus sacré ? Je m’apprête à la faire quand Christine frappe à la porte de ma chambre. — Ça vous dit, une balade en ville ? propose-t-elle comme si de rien n’était.— Avec plaisir, réponds-je avec sincérité, oubliant instantanément ma première intention et déglutissant promptement la surprise. La belle est méconnaissable, métamorphosée en touriste insouciante. Sa chevelure fauve cascade harmonieusement sur les épaules. Un paréo court ceinture ses hanches et un haut maintenu par de fines bretelles couvre sa poitrine menue mais néanmoins très féminine. La taille est nue, divinement soulignée par une mince chaînette dorée. Une fantaisie orne joliment la cicatrice en forme de cavité sise au centre du ventre remarquablement plat. Mon regard ébloui se perd un bref instant dans l’éclat de la pierre sertie dans ce nombril attendrissant. — Vous ne prenez pas votre maillot et une serviette ? s’étonne ma dulcinée, jugeant sur pièce ou l’absence comme on veut. Nous pourrions peut-être nous baigner. Le réceptionniste m’a dit que la plage Miramar est à cinq minutes à pied, explique-t-elle avec un sourire radieux, propre à me donner des ailes. Balade ou baignade, je m’en fous, pourvu que ce soit avec elle. Mon cœur déborde de reconnaissance. Il y a belle lurette que je n’ai été aussi fébrile. oooOOOooo La suite est très classique. Qui ne connaît pas ? Moi ! Moi tout seul mais je m’en fiche. Je suis sur mon nuage et vis l’instant, c’est ...
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