1. L'amour au boulot


    Datte: 17/02/2020, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail plage, boitenuit, danser, voyage, amour, jalousie, noculotte, Oral pénétratio, amourpass, amourcach,

    ... tout, sans même penser au suivant, parce que j’en suis simplement incapable. Mon âme baigne dans le bonheur absolu, hors du temps, à des années-lumière de tous ces vils appétits terrestres. Je suis amoureux. Le garçon de l’hôtel a raison, nous sommes bientôt en vue d’une immense plage de sable blanc. Paradoxalement, elle semble presque déserte, la saison sans doute. Des parasols en feuilles de palmiers ou quelque chose dans ce genre sont alignés en bordure du rivage. Les eaux sont calmes, colorées de reflets vert sombre avec par moment des étendues à dominante turquoise. Un jeune garçon dépose des matelas et encaisse la location de notre refuge ombragé. — Vous venez ? lancé-je en guise d’invitation pour engager Christine à me suivre dans l’eau, après avoir ôté mon short et mon tee-shirt.— Non, merci, mais je vous en prie, allez-y, refuse-t-elle arguant le bronzage et les affaires à garder. Son dévouement me chiffonne un peu, j’insiste, en vain puis vais mon chemin tandis qu’elle prend la position du lézard. Je ne suis pas certain d’avoir encore envie de me baigner, je suis même sûr que non, mais je ne sais comment reculer sans être ridicule. À tout prendre, j’aurais préféré rester près de Christine et admirer son corps bronzé et nu, tout juste vêtu d’un petit bikini dont la couleur claire contraste avec le hâle. L’eau est délicieuse, un peu fraîche mais c’est ainsi que je la préfère. En temps ordinaire j’y serais resté des heures mais aujourd’hui c’est pas pareil, des ...
    ... forces supérieures altèrent bigrement mon discernement lequel ne se compare même plus à celui d’une limace, autant dire le zéro absolu. Je me languis, piétine d’impatience, compte mentalement. Je ne peux quand même pas revenir si vite, ce serait bouffon, loufoque. Allez, on recommence : 1, 2, 3… jusqu’à 100, mais à 98 je n’y tiens plus et rapplique dare-dare auprès de celle dont je me languis. — Déjà ! s’exclame celle-ci, alors qu’elle est en train de s’enduire avec un onguent protecteur. J’ai acheté de la crème solaire et des sodas, poursuit-elle en désignant d’un geste nonchalant les bouteilles calées dans le sable. Je me fiche royalement des sodas. Le bikini a muté et triomphe en mono. Je n’ai d’yeux que pour ces tétons arrogants qu’elle exhibe sans vergogne. Les nichons sont plutôt petits mais bien plantés, fermes, fiers. L’aréole, au demeurant assez claire, ne se distingue guère que par une différence presque insignifiante dans le grain de peau. Seigneur ! Mon propre appendice dit préhensile ne serait-il pas plus expert pour cette « tartinade » ? Batifolage sonne beaucoup mieux, mais sans doute est-ce prématuré. Je rêve, je fantasme, je m’égare tandis que Christine beurre et re-beurre ces seins qui m’hypnotisent. — Je peux t’aider, me risqué-je, en tentant le tutoiement parce que je crève d’envie de brûler les étapes, mais en même temps je suis déjà honteux de mon outrecuidance, d’autant que ma familiarité tombe comme un cheveu dans la soupe après des jours et des jours de ...
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