1. Madame Christine


    Datte: 18/02/2020, Catégories: inconnu, bizarre, magasin, fdomine, jalousie, contrainte, BDSM / Fétichisme nopéné, sm, attache, humour,

    C’est mon anniversaire et mon amant Colin - c’est son prénom d’amour - ne sait rien de la traque qui le nargue. Nous nous draguons depuis deux ans, feintant des retrouvailles d’amours passagères, mais nos regards de côté sont des langues à l’envi, vu qu’il est beau, franc, intelligent, drôle mais… un peu naïf. Toujours à chiner, la truffe en éveil, lui qui, je le sais, aime à baguenauder dans Paris. Je le précède au détour de son grenier et me voici à sa rencontre. Je me prénomme Pauline, un prénom d’antan, mais c’est comme ça, je le précise car je n’ai rien d’une vieille fille. Brune comme les prunes, des seins pas mal, juste un peu lourds et le derrière rebondi sous une jupe écossaise fermée par une épingle irlandaise de nourrice. Mes yeux sont toujours mentholés, disent mes amies, des p’tits yeux verts quoi… Je suis grande d’un mètre soixante-neuf, alors je porte aujourd’hui des bottes en daim qui s’évasent aux genoux et qui, par de fins talons en hameçons, me rehaussent d’un étage. Malgré le froid, j’ai gainé mes cuisses de bas nylons couleur chair, et j’ai la chair de poule quand mes jarretelles se croisent. Pour le reste, une veste de mohair cerclée d’une ceinture marine qui n’empêche en rien l’air canaillou de s’infiltrer sous mon corsage et qui de ses caresses soudaines, me leste un peu délurée, presque pompette. Les hommes aiment les femmes bcbg coquettes et les froufrous soyeux. Le ciel, copain comme coquin, se gorge de nuages floconneux, doux sentiment de la ...
    ... couette. Bon… Retour à mon mouton. Colin, à l’heure qu’il est, devrait se trouver au retour de boulot. Tiens, le voilà mon amoureux. Qu’il est beau, on dirait Brad Pipe. Je divague tant je le veux, mais le voilà qui ralentit devant une vitrine de jeux vidéos ! N’y compte pas, Peter Pan, ce soir c’est ma fête. Dans son pantalon droit qu’il aime porter pour le boulot, son « bleu d’travail » qui le serre à la couture, ses fesses sont des pommes tombées dans la rue et je veux cueillir ses fruits mûrs. Sa chemise dépasse au fur et à mesure qu’il se soulève pour mater n’importe quoi. Moi, je vois son ventre et ses poils blonds sous le soleil d’automne, le galbe de ses mollets tendus pour un inattendu ballet et le voilà qui éternue, soulevant un vol de pigeons qui planent. Personne dans la rue, je glisse une main sous ma ceinture et rentrant le ventre, j’atteins mes soies intimes chaudes et moites. J’en ai les tétons décuplés, irrités car trop comprimés dans mon soutif d’ange. Mes prunes aplaties sous mon chemisier, virent du rose gomme d’écolière au berlingot cramoisi. Le voilà, mon Colin, qui arrive. J’ai envie de l’embrasser, de le couvrir de mon corps à le déchirer, je sais, ça ne veut rien dire, mais quand tu jouis debout, le mieux, c’est d’exploser ton amour sur la place du désir des secondes qu’il nous laisse. Quelque fut l’endroit, l’être a son endroit. Voilà qu’il s’avance, remonte le zip de sa veste le visage dissimulé par son col. Il hésite, un pas en arrière puis les mains ...
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