Eros et Thanatos - Histoires de Sexe

Eros et Thanatos

... trouve en manque de câlins ces temps… En plus, l’abstinence pèse sur ses humeurs et l’ambiance vire craignos à la maison. Tout le monde y trouve son compte, si tu lui vides les burnes de temps à autre.— Comme tu y vas, un peu de respect pour nos amours naissantes !— Quoi, juste quelques caresses ?— Euh, ouais, enfin, presque…— Allez, accouche. Si tu continues à me faire languir, le gars de la vingt-trois aura deux fois le temps de mourir avant que je retourne le contrôler.— Bon, en résumé, il m’a emmené faire un tour en bagnole. Je lui ai sorti le grand jeu de jambes et de robe légère, on a discuté, on s’est retrouvé sur la terrasse d’un café, on a rediscuté, je l’adore. Je m’attendais à un détour en forêt, ou au moins un passage sur le siège arrière. Rien de ça. Gentleman du début jusqu’à la fin, lente progression dans la séduction, désir à peine évoqué, sans hâte. Après une heure tout près de lui, je mouillais comme une folle, je crevais d’envie qu’il me touche, qu’il me prenne entre ses mains, qu’il me pétrisse là où il avait mis le feu. Il se contentait de me regarder, de me déshabiller des yeux, maître de lui de la pointe de la langue à celle de sa queue.— Je ne le connaissais pas ainsi. Tu as dû l’impressionner. La différence d’âge peut-être…— Je n’ai rien entendu, sale vipère… Finalement, j’ai décidé d’essayer de fissurer sa bonne éducation. J’ai commencé à décrocher les boutons de ma robe. Il m’a regardée avec délectation, un joli sourire aux lèvres. Lentement je ...

... lui ai offert mon décolleté, puis le haut de mes globes. Après j’ai entrouvert le tissu sur mes mamelons. Puis, voyant que personne ne semblait repérer mon manège autour de nous, j’ai empaumé mes seins dans le creux de mes mains, les bras croisés, appuyés sur la table. L’offrande semble lui avoir plu. Je voyais son sang battre contre ses tempes. J’ai encore eu le temps d’exciter mes bouts avec mes doigts, avant qu’il craque.— Il s’est levé, il t’a prise en levrette sur le coin de la table devant tout le monde ?— Il s’est juste contenté de déposer un peu de Chantilly sur mes tétons bouillants et tendus, en murmurant qu’il me désirait comme un fou, mais qu’il voulait nous laisser le temps de nous découvrir sans hâte. Il a ensuite délicatement refermé ma robe après avoir encore posé quelques gouttes de glace vanille entre mes seins. J’ai gardé cette mouillure jusqu’à notre retour en ville, comme s’il avait déposé sa sauce sur moi. C’était frustrant et délicieux à la fois. Ce salaud sait parfaitement comment se faire désirer, et prendre de la place dans ma vie. Ce n’est pas ton frère pour rien…— J’en suis tout émue, ma grande. Une belle histoire qui commence, sur la pointe des seins, si j’ose dire. oooOOOooo La garde de nuit n’a pas été plus convaincue que l’infirmière. J’ai trop de peine à parler maintenant, elle ne comprend rien à ce que je dis. Ou elle fait semblant. D’ailleurs, elle voulait que je boive, pas que je radote. Depuis, elles viennent moins souvent. Et elles font ...