Coup de canif
Datte: 19/02/2020,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
cocus,
Oral
pénétratio,
init,
... ! Alors son regard s’est fait noir. — Tu préfères regarder ces abrutis de bonshommes courir sans fin derrière une balle, à ta femme ?— Mais non, tu sais bien.— Alors éteins cette télé et viens me faire l’amour ! J’en ai très envie ! J’ai dit : — Non ! Pas maintenant. Je te promets que juste après, je viendrai sans tarder te rejoindre. Elle s’est butée, elle a hurlé : — C’estmaintenant que j’ai envie !— Eh bien, moi, c’est de mon match dont j’ai envie,maintenant, et fous-moi la paix ! J’étais fou de rage. Elle aussi. Elle s’est alors levée, ivre de colère et en larmes. Elle a couru dans notre chambre en claquant la porte. Ouf ! Enfin, j’allais profiter du spectacle qui, d’ailleurs, avait commencé. Qu’elle pleure un bon coup, ça calme, pensai-je. Et puis je me promis, dès la partie finie, de me rattraper. Je me suis plongé à nouveau dans l’évènement, la bière d’une main et l’œil rivé sur le jeu subtil des joueurs. Je prenais enfin mon pied ! Quel spectacle magnifique, quel splendide enjeu ! Pendant dix bonnes minutes, j’ai profité pleinement de l’évolution des joueurs. Mon équipe jouait bien et je l’encourageais de mes cris et exhortations. Soudain, ma femme est entrée dans le salon, habillée comme pour sortir. Très sexy ! Une jupe noire très courte sur ses jambes gainées de collants résille, un petit haut bien décolleté avec, heureusement, par-dessus, un petit boléro. Le tout juché sur de hauts talons. Elle faisait très garce. J’ai dit : — Où vas-tu comme ça ?— Je vais ...
... chercher au-dehors ce que mon mari ne veut pas me donner! J’ai haussé les épaules. Décidément, aujourd’hui elle s’était attachée à me gâcher la vie jusqu’au bout ! Je n’ai pas esquissé le moindre geste. Je connaissais mon épouse. Elle n’était pas de ce style du tout. Elle me faisait marcher. Je l’avais eu toute neuve et, à cause de notre bonne entente sexuelle et certaines audaces de sa part, je ne la voyais pas se jeter dans les bras d’un autre homme pour une simple querelle. D’ailleurs, de son éducation stricte lui restaient encore de nombreux préjugés moraux. C’est donc sans inquiétude que j’ai continué à apprécier le jeu des acteurs sur le terrain. Enfin, à dire vrai,presque sans m’inquiéter. Mon esprit pourtant n’était plus tout à fait à la partie. Et si… Non, ce n’est pas possible, me rassurai-je. Et à nouveau, je tentai de m’accrocher aux images qui défilaient, maintenant presque sans intérêt. À la mi-temps, j’ai eu l’idée de téléphoner à Sandrine, sa meilleure amie. — Allô, Sandrine ? Est-ce que Flora est chez toi ?— Non, pourquoi ? J’ai dit : — On s’est engueulé, un peu, et elle est partie un peu en colère. T’as pas une idée d’où elle a pu se rendre ?— Non, mais t’inquiète pas, elle a dû aller voir un film pour se calmer.— Ok, merci.— Tiens-moi au courant.— D’accord, et excuse-moi. Quelque peu rassuré, j’ai assisté à la deuxième mi-temps plus sereinement. Enfin… presque, car une sourde inquiétude couvait en moi. Et si elle avait mis sa menace à exécution ? Peut-être ...